Oujda / Minoteries et entrepôts de stockage, les polluants discrets
Minoteries et entrepôts de stockage, les polluants discrets
Depuis les années cinquante, un certain nombre de minoteries et d’entrepôts de stockage des céréales ont été installés dans la région de l’Oriental Marocain. Une façon d’affronter les périodes de sécheresse et de mieux gérer la production céréalière, un produit agroalimentaire de grande nécessité pour la population de la région.
Désormais, ces installations (minoteries et entrepôts de stockage), dans le temps, installées à l’extérieur de la ville, se retrouvent, actuellement, en plein milieu de la zone urbaine.
Ces greniers et ces unités de transformation constituent des sources, de pollution environnementale et sanitaire. En effet, les minoteries et les semouliers émettent, à la longueur du jour, un bruit assourdissant représentant une pollution auditive néfaste pour la population avoisinante. De plus, l’impacte de la poussière émise par ces ateliers, a des effets très négatif sur la santé de la population.
D’un autre coté, les lieux alloués au stockage, surtout quand ils ne sont pas équipés de matériel de protection appropriés, peuvent être à l’origine propagation d’insectofaune granivore et l’émission de poussières et des pesticides, des polluants atmosphériques connus par leurs dangerosités vis à vis de la santé humaine et l’environnement.
Ce type de pollution de l’environnement est, normalement, réglementé par des textes de lois qui visent la prévention et la protection de l’environnement dont on peut citer:
– la loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement, promulguée par Dahir n: 1-03-60 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003)
– la loi n: 13-03 relative à la pollution de l’air, promulguée par Dahir n: 1-03-63 (10 mai 2003).
En application des lois précités et suite à des plaintes portés par un groupe de personnes auprès des autorités gouvernementales concernées (la Wilaya, la présidence de la commune d’Oujda, le service d’hygiène), la commission chargée du secteur c’est déplacée sur les lieux et elle a ordonné le contrevenant de vider et délocaliser le stocke de son entrepôt, situé dans le Boulevard Mohammed V (tout près du carrefour de Boudir), en lui imposant une date butoir de deux semaines.
Les pétitionnaires, qui ont bien soufferts de cette pollution et qui ne sont pas les seuls, espèrent avoir satisfaction de leurs revendications, dans le cas contraire, ils seront déterminés à aller jusqu’au bout de leurs peines.
Dans tous les cas, les lecteurs seront informés par la suite de l’événement.
ELACHOURI Mostafa
Email: elachouripresse@gmail.com
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