C’est fini les flatteries insensées, pas de place aux louanges maquillées  attribuaient en masse au Système Educatif marocain, et comme disait William Shakspear  « l’éloge ne corrige pas le visage où la beauté manque ».
C’est le discours de  SM le Roi Mohammed VI, prononcé le 20 Aout 2013, à l’occasion de la célébration de la révolution du Roi et du Peuple, qui a fait tomber le voile et a démasqué la réalité d’un système éducatif agonisant
Le fondement de ce discours « phare » a été axé sur la situation actuelle du secteur de l’éducation et  de la formation. Un discours dans lequel le souverain a souligné la défaillance du système en question, remettant en cause les composantes essentielles de la Charte Nationale d’Education et de Formation.
Poursuivant son diagnostic, le Roi Mohammed VI  a donc appelé à revoir les approches et les méthodes adoptées. Il a indiqué, également, que des correctifs doivent être apportés à certains disfonctionnements, tel le changement de langue de l’enseignement, notamment dans les filières scientifiques.
Aussi, il a mis en exergue l’urgence de la mise en adéquation de l’ensemble du programme de la formation et la demande du marché du travail au Maroc, de manière à ce que le secteur soit inscrit dans un cadre socio-économique et culturel ayant comme but essentiel,  l’insertion des ressources humaines dans la dynamique du développement.
Dans son allocution, SM le Roi a incité les responsables du secteur de se détacher du cercle politique et de transcender en évitant toutes les rivalités politiciennes.
La qualité de la formation a été évoquée, notamment par la mise en application des dispositions de la Constitution relatives au nouveau Conseil Supérieur de l’Education ainsi que la formation et la recherche scientifique. Ce conseil, a souligné SM le Roi, «se doit d’apporter son concours pour pouvoir aborder avec succès ce tournant essentiel et décisif, non seulement pour l’avenir des jeunes, mais aussi pour le devenir du Maroc en tant que pays et en tant que Nation».
Mettant en exécution ces recommandations émanant d’un souverain, fervent défenseur des aspirations légitimes des jeunes marocains,  il est certain que le secteur Educatif puisse remplir sa mission comme locomotive du développement économique, social et culturel.
A fin de concrétiser les aspirations légitimes des citoyens marocains et dans le but de relever les défis actuels et à venir,  il est impératif de mener le combat, tous ensemble : décideurs politiques, société civile et population, dans un esprit de synergie et de complémentarité tout en s’investissant dans les chantiers de développement.

ELACHOURI Mostafa
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