Non classée à l’échelle international, mal placée parmi les pays voisins, la recherche scientifique au Maroc souffre de maux chroniques qui se sont accentués depuis 2003, une date qui a marqué le début d’une déclinaison du niveau de la production scientifique d’une façon frappante, malgré la manne budgétaire conséquente allouée au secteur ces dernières années (le plan d’urgence) ainsi que les ressources humaines disponibles.
Où sont les maux? quelles sont les paramètres qui handicapent le développement du secteur? est il possible de redresser la situation? comment faut il agir? des questions qui restent à développer.
Devant une telle problématique, le diagnostique de la situation est impératif, c’est une étape décisive dans l’activation du  processus permettant la promotion de la recherche.
« Diagnostic  de la recherche scientifique à l’Université Mohammed Premier (UMP) » C’est la thématique qui a été au centre du débat de la journée d’étude qui a eu lieu le 16 Janvier 2014 à la présidence de l’ UMP. Une rencontre qui a regroupé les principaux acteurs intervenants dans le secteur: le président de l’UMP et son adjoint chargé de la recherche, le directeur du Centre de la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) ainsi que les enseignants chercheurs et les responsables des structures de recherche à l’UMP.
Dans son allocution, le directeur du CNRST  a donné un schéma global de la situation de la recherche scientifique au Maroc tout en mettant en exergue les points forts et les défaillances qui entravent l’avancement de la recherche scientifique dans le pays.
Le vice président chargé de la recherche à l’UMP, le professeur Anane Omar, dans sa présentation a mis au clair le plan d’action de l’Université, sans oublier de mentionner le positionnement avancé, à l’échelle national, de l’UMP (3ème position) ainsi que l’emplacement honorable de l’équipe de recherche en mathématique parmi les groupes associés au CNRST.
Les interventions émanant des enseignants chercheurs et responsables des structures de recherche ont été de types revendicatifs, en effet, les chercheurs ont déballé toutes les contraintes et les problèmes qui entravent l’avancement de la recherche dans l’établissement. Les réclamations des intervenants convergeaient toutes vers trois composantes essentielles:
– La lenteur de la procédure administrative qui impacte négativement la mobilité des
chercheurs ainsi que l’acquisition des besoins matériels aux moments propices.
–  L’absence d’une stratégie nationale, bien clair, qui vise à promouvoir la recherche
scientifique.
– Le manque d’une gouvernance adéquate pour mener à bien le développement du secteur.
Pour plus d’information sur la situation du secteur de la recherche scientifique au Maroc et à l’UMP, respectivement, le directeur du CNRST et le président de l’UMP, nous ont fait des déclarations que vous pouvez visualiser dans les vidéos ci jointes.

ELACHOURI Mostafa
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