Le Master : un mérite ou un droit?
Hada aare, Hada aare, Alkassoul fi khatare (هذا عار هذا عار الكسول في خطار) c’est le slogan brandis par les élèves du lycée lors des manifestations contre le programme « Massar ». Une revendication avec une connotation purement politique qui a été fortement médiatisée. Vraiment, c’est le dernier clou qu’il a fallu enfoncer dans le cercueil d’un système scolaire agonisant. Encourager la médiocrité, dorloter les insuffisants et les pousser à prolonger leurs dormances, pas plus condamnable que ces actions démesurées qui handicapent et paralysent le système éducatif Marocain, qui est déjà dans une situation délabrée .
Le drame, c’est que ce type de revendication ridicule s’est transposé au cœur du système universitaire LMD (Licence, Master, Doctorat). En effet, les slogans scandés par des étudiants de Master à l’Université Mohammed Premier sont du même du type que ceux levés par les élèves du lycée « le Master est un droit et non pas un mérite » (الماستر حق و ليس إستحقاق ), une revendication qui perturbe profondément le cycle Master.
Un cycle universitaire permettant le lien entre la licence et le doctorat. Une formation spécialisée de deux ans, réservée aux lauréats qui ont une habilité à faire de la recherche. Le Master est considéré comme une clef pour accéder au cycle doctorale. Banaliser cette formation pointue et la mettre à la disposition de tout le monde, y compris les insuffisants, c’est la catastrophe, c’est le KO technique pour le développement de la recherche.
Comme son nom l’indique, le mot Master, du mot anglais to master, signifie maitriser. Le master est un programme étalé sur deux années de formation avec des modules très pointus, cadré par un cahier de charge très strict. Ce ci implique que le Master est un mérite et non pas un droit, si non on peut imaginer un Master qui va bien avec le slogan levé par es étudiants, ça ne pourrait être que le master intitulé « Ster Master Allah ».
ELACHOURI Mostafa
Email: elachouripresse@gmail.com
2 Comments
Le constat est on ne peut plus alarmant. En effet la médiocrité est devenue monnaie courante tous domaines confondus et non l’apanage du système éducatif. Un cancre est un cancre qu’il soit élève ou étudiant, à l’école comme à l’université. C’est sans doute le résultat d’un système éducatif qui favorise la quantité aux dépens de la qualité.
vous avez raison en ce qui concerne l enseignement globalement .mais je pense qu il faut laisser les étudiants s inscrire d abord: après en verra ¨^le mérite^¨.il faut voir aussi la qualité des profs! car entre nous vous n avez pas remarqué qu il ya des familles qui constitue le corps enseignant!des cousins : des frères : des filles à papa et gents passent !