L’UMP et le Conseil Communal d’Oujda quels présidents ????
Pour accéder au poste de président du Conseil Communal « CC » la procédure est basée essentiellement sur des élections, tout d’abord au niveau de la population locale, ensuite au niveau des élus pour former le bureau qui, en fin, élit à son tour le président du CC. Toute la procédure ne dépasse pas les deux semaines, depuis le scrutin du 4 septembre, qui a fait sortir le tiercé gagnant dans l’ordre : PAM avec 30 sièges, PJD en seconde position avec 28 sièges et le PI troisième avec 7 sièges. Dans ces conditions, la formation du bureau et l’identification du président du CC sont dépendantes des alliances et des tractations politique mises en jeu.
Quant à la présidence de l’UMP, le processus est légèrement différent du premier, tout d’abord des élections qui se déroulent au sein du conseil de l’UMP, en vue d’élire les membres de la commission qui pourraient faire partie du jury de sélection, ce dernier examine les candidats sur base d’un projet présenté par l’intéressé. Cette procédure s’est déroulé dans un espace-temps compris entre les mois de décembre 2014 et Mars 2015, mais jusqu’à l’écriture de ces ligne aucun résultat n’est proclamé.
Deux procédures qui vont à deux rythmes différents : la première, je veux dire pour le « CC », le problème sera clos dans quelques jours, pour la présidence de l’ « UMP » c’est le Blackout total.
Pourquoi tout ce silence ? Est-ce que c’est normal de laisser une université sans président pour une assez longue période (bientôt 1 an), depuis la destitution énigmatique au mois d’Octobre 2014 de l’ancien président ?
Pourquoi garder ce silence et laisser à l’abondant une université agonisante, une université qui se noie dans ses problèmes ?, un iceberg de problèmes dont les plus apparents sont comme suit :
– le surnombre des étudiants (ça va atteindre les 80000 étudiants).
– Des ressources humaines en chute libre, avec le départ à la retraite, pour cette année, d’un nombre consistant de personnels enseignants et administratifs y compris les 3 boites noires de l’université (les secrétaires généraux : de la présidence, de la faculté des sciences et celui de l’EST).
En outre, l’UMP est la seule université au Maroc qui est en déphasage, dans son programme d’étude universitaire, par rapport à ce qui est établit à l’échelle national, ce qui impacte négativement le parcours des étudiants de l’UMP, tout au moins, leurs candidatures aux différents concours d’entrée aux formations et aux Masters.
Dans tout ça, les grands perdants sont : les citoyens, les étudiants et la communauté scientifique.
Je me limite à ces quelques points, tout implorant les décideurs politiques de braquer les yeux vers cette institution qui constitue un pilier du développement de la région.
ELACHOURI MOSTAFA
elachouripresse@gmail.com
1 Comment
L’analogie entre les deux processus est controversée, pour la première (CC), elle est purement élective et ça n’a pas pris beaucoup de temps pour identifier un président, par contre, la deuxième qui est sélective et télécommandée par d’autre intervenant virtuels est très mitigée, en effet, l’UMP est toujours à la recherche d’un président et ça va durer encore.
A mon avis, pourquoi ne procéder de la même manière que celle des communales, c’est à dire l’approche participative, je veux dire par là, que les enseignants chercheurs sont les seuls qui ont habilité à élire le président qui leur convient.