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LES « SOUKS IMAGINAIRES » de Messieurs M’hammed ALEM et Tayeb.ZAYED

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Je m’adresse tout d’abord aux lectrices et lecteurs qui auraient pris connaissance de mon article intitulé : POUR NE PAS LES LAISSER TOMBER DANS LES OUBLIETTES…« SWAQS – OKHRINE YALLAHOU NTSAWQO – L’HOUM »,  paru dernièrement, pour leur annoncer que j’ai été  amené à le faire retirer  afin de ne me consacrer, pour un début,  qu’à des   critiques qu’exigent ce sujet en y ajoutant quelques idées qui m’ont paru utiles à une meilleure clarté et une plus grande pertinence de mes propos car la nuit porte conseil. Je leur présente donc toutes mes excuses et leur souhaite bonne lecture.
J’ai pu ruminer le sommeil qui m’avait échappé, en rédigeant mon article,  après avoir lu et tenté ce soir-là d’interpréter les réflexions de M’h. ALEM suivies de celles de Si M.CHERGUI, cette personne qui, d’après ses écrits, me parait polie, surement pédagogue et certainement un bon père, à qui je lis presque tous ses articles écrits dans notre belle langue où ses thèses sont présentées avec une grande clarté , souvent soutenues par de grandes pensées et saupoudrés des fois par un humour compatible, commode et  délicat.  ces réflexions concernant leurs souks traduisent des méditations que j’ai trouvées quelque peu confuses et lugubres chez le premier plutôt raffinées chez le second , commentées et/ou complétées par un dernier dessin tantôt abstrait tantôt excitant, fait de couleurs vives et d’une façon complexe et quelque peu abusive par T.ZAYED, où son héros est un « boujadi »…  Quel orgueil ! Quel mépris ! N’aurait-il pas eu l’occasion de nous éclairer par des idées plutôt intéressantes et géniales ?
Les deux « francisants » ont eu l’occasion d’éprouver de pareilles euphories en  « rentrant dans des souks » plus ou moins semblables du point de vue concept, à dos de leurs articles et au grand galop, faisant fi de la présence du nombre illimité de pauvres gens exclus par le système pour devenir des profanes et se faire coller ce surnom que leur a choisi l’un de nos « éveillés » qu’on peut qualifier d’« élite », un pseudonyme sur mesure : les  « boujadis »,  ayant aussi droit à la quête de leurs besoins, ou du moins au moindre plaisir qui puisse les satisfaire, ne craignant point les bousculer. Qu’ils ne m’en veulent pas s’ils me découvrent cette manière de commenter qui est mienne, quoiqu’ en n’ayant pas eu l’occasion de tout lire, car la nuit, à part le sommeil, l’heure du repas et d’autres obligations familiales, s’avère très très courte.
Je trouve que leurs propos sont un véritable lac, immense et profond, où les « boujadis » – pour reprendre M Zaid- qui peuvent ne pas être de bons nageurs comme moi ou comme certains d’entre vous chers lecteurs (et pour être plus courtois, que l’élément féminin ne se sente pas marginalisé ! car il y a en grammaire une fameuse règle qui s’impose) risquent de se noyer. Je trouve aussi que leurs métaphores risquent d’engouffrer un bon nombre de lecteurs dans un tunnel sans fin car elles ( les métaphores) sont trop « littéraires », inutilement  « philosophiques », tantôt « politiques », tantôt « pédagogiques », confondues des fois à des conceptions « utopiques ». Je suis certain que beaucoup de lecteurs et de lectrices, pour ne pas dire la plupart, auront cette sensation amère et décevante et partageront avec moi cet avis.
Par ailleurs, Je souhaiterais donc ne pas rater le coche pour répondre aux principes et aux exigences de la communication, car j’avoue que je ne prétends pas être un philosophe de vocation engagé– encore ce qualificatif qui fait défaut chez certains producteurs d’articles- narrateur, ni un complexé de la « grande » écriture  et/ou de la « petite » littérature dont peut se vanter un orgueilleux.
En lisant vos articles, messieurs les « intellectuels » (encore une fois des guillemets ? Bauuf… tant pis ! et continuons), je me suis senti chatouillé l’esprit et remuée la mémoire ; ce qui m’a conduit à fredonner un air se rapportant à une fameuse chanson populaire marocaine des années soixante que je vous invite à bien vouloir chantonner avec moi si vous vous en souvenez et en avez envie. Cette fameuse chanson disait, si mes sounenirs sont bons : aandk chi chghoul men douni saa-saa jayni laddar… oujayni maa nebbouri oujayebli ghir « soue – al – akhbar » etc… contrairement au souk, oh pardon ! au SITE de OUJDACITY, si son directeur me le permet et pour reprendre la même interprétation que celle de si SSI M. CHERGUI que j’aurais le plaisir de raffiner encore mieux, celle  de le qualifier de « seuq- al- akhbar walmaarifa»( des informations et des connaissances) certes, où cohabitent  offre et  demande pour fixer automatiquement et impérativement un prix . Mais lequel me demanderiez- vous ? Je vous réponds tout de suite : la perception et l’intérêt du texte. Notre souk de la communication, permettez-moi chers lecteurs de le rappeler encore une fois et de vous le confirmer : si le bon DIEU nous a mis dans ce  monde et nous a dotés de différents langages (didactiques et/ou philosophiques), c’est pour pouvoir communiquer. Ce moyen que nous nous faisons acquérir ne procure en nous que création, élaboration, formation, naissance et information, laquelle cette dernière développe en nous aisance, renaissance et prise de conscience, et cela  sans aucune équivoque.

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