AVEC FRANCOIS HOLLANDE, LE P.S. FRANÇAIS TENTE DE RASSEMBLER TOUT LES PEUPLES DE FRANCE
AVEC FRANCOIS HOLLANDE, LE P.S. FRANÇAIS TENTE DE RASSEMBLER
TOUT LES PEUPLES DE FRANCE
Faudrait-il être né français de « souche » pour prétendre posséder les clefs de décryptage des tenants et aboutissants de la climatologie ambiante dans les coulisses du parti de la gauche socialiste française, aujourd’hui au pouvoir ?
Ce qui attire curieusement plus l’attention des observateurs de la rive Sud de la méditerranée, ce ne sont pas les volte-face des uns ou des autres, car c’est désormais devenu de bonne guerre, avec tout le respect que l’on doit aux illustres personnalités qui se produisent et se reproduisent sur l’échiquier de la politique française contemporaine : ni les calculs savamment et légendairement échafaudés des maîtres stratèges ou de leurs disciples, cette fois-ci de la politique de La France, qui demeurent sereinement vigilants afin de garantir la sauvegarde séculaire de l’Hexagone, ni non plus les coups collatéraux assénés au sein même de ce qui est censé s’appeler la droite de la droite, et la gauche de la droite…
Toujours est-il que la question de la nationalité ne se serait aucunement posée si celle de la fatalité des faux débats et des prises de positions qui s’en étaient suivis, du fait que les véritables enjeux des dernières élections présidentielles françaises ne se seraient focalisés sur des pôles d’attractivité ayant joué le rôle de miroir de reflet synthétique au service des uns, au détriment des autres.
Car les dernières batailles électorales qui s’étaient déroulées lors de la dernière ligne droite électorale, dans les camps des différentes droites ont plutôt servi la cause de la gauche socialiste, qui a purement et simplement sacrifié des ténors soit en les abandonnant à leurs sorts malheureux, ou en les apostasiant avant de les avoir crucifiés sur des champs de bataille autres que ceux pour lesquels il avaient été formés et destinés.
Tout se serait donc passé pour chacun des camps adversaires, non pas dans son camp propre, mais plutôt dans le camp adverse En d’autres termes, Sarkozy a perdu à cause de la tendance de celles et de ceux qui se voyaient ciblés par ses déclarations incendiaires qui en s’adressant au camp socialiste, se trompaient
gauchement de cibles en allant s’abattre sur les camps des exclus, des marginalisés, des S.D.F., des personnes souffrant sous le poids d’une précarité devenue insoutenable.
Pour ce qui est de la gauche socialiste, le candidat F.Hollande a joué la carte de l’opportunisme, du pragmatisme, du réalisme. Il n’a pas vaincu Sarkozy grâce exclusivement aux efforts de la gauche socialiste, mais tout au plus en profitant de la défection de ce qui reste de la cohésion des troupes des différentes droites, et du syndrome sarkozien qui avait atteint les corps et les esprits de la majorité des Françaises et des Français.
Les électeurs de F.Hollande se composent donc de celles et de ceux de la gauche socialiste et de la droite mécontente qui avaient « marre », de candidats qui visaient la grandeur sachant que Le Général De Gaule d’une part et F.Mitterand d’autre part avaient toujours incarné la Grandeur imbattable, charismatique, d’une France qui récuse les mesquineries, les petitesses, les bas fonds de la politique politicienne.
Par conséquent, c’est parce que La France avait besoin d’un profil à la hauteur des attentes réelles et réalistes des Françaises et des Français représentant toutes les classes sociales, loin des discours oiseux, de salons pour amateurisme au goût déplacé, étrangers à La France profonde des terroirs qui ouvre ses bras généreux à toutes et à tous, en reconnaissant prioritairement les mérites, la diversité linguistique, culturelle, et cultuelle ainsi que la citoyenneté agissante et jamais indifférente…que La France de tous a décidé de choisir F.Hollande comme le candidat de la situation, sur la lignée du Général De Gaule, de F. Mitterrand et pourquoi pas de Lionel Jospin, des rassembleurs sincères et dévoués./.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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