REFLEXIONS SUR L’AVENIR DE L’ECOLE MAROCAINE
REFLEXIONS SUR L’AVENIR DE L’ECOLE MAROCAINE
Le système éducatif national traverse une crise clinique jusque-là non déclarée de vive voix, officiellement, ou plutôt amortie par de grandes opérations de rechappement et de replâtrage, à la va-vite.
Les responsables font, de temps en temps, semblant de donner d’ultimes coups de fouets destinés à enclencher d’éventuelles réactions des différents partenaires, impliqués bon-gré malgré, dans un système en voie de rendre l’âme, si l’on se fiait aux diagnostics dressés de toute hâte par des experts et/ou des audits généreusement payés par l’état.
Tous les points de vue et toutes les prises de positions convergent indubitablement et irrémédiablement vers un diagnostic identique : le système éducatif marocain se porte très mal, depuis bien longtemps.
Au fait, ce qui complique davantage le problème déclaré ; c’est surtout le fait que cela provienne des partenaires essentiels, et non des moindres. De surcroît, si l’on choisit l’attitude de la girafe depuis toujours, ce n’est plus le cas lorsqu’on évoque l’avenir proche et lointain de l’école nationale.
Trêve d’hypocrisie disent certains, on ne peut et on ne doit plus persister à garder un mutisme suspect.
L’avenir de nos enfants est condamné à la dérive, il est arrivé à un point de non retour. Entendons par de tels propos, que le système éducatif national souffre de syndrome de
la déficience qualitative, qui l’empêchera sans doute, de relever le moindre défi, à l’intérieur comme à l’extérieur.
C’est déjà suffisamment clair pour ameuter toutes les familles, mais en même temps, ce diagnostic a le mérite d’être efficient et catégorique. C’est au niveau des finalités que le bât blesse ; ce qui fait que tout le reste de la pyramide boîte inévitablement.
Car il manque terriblement une pièce essentielle au puzzle : la réponse à la sacrosainte question, qui ne cesse de marteler les esprits et les attentes légitimes des citoyens marocains :
un système éducatif pour quoi faire, et à quoi sert-il ?
Face à l’école anglo-saxonne moderne, l’école marocaine est, ni plus ni moins, calquée sur le modèle de l’école française qui, elle-même gagnerait beaucoup si les gouvernements successifs n’avaient pas perdu de vue l’image du modèle de l’école républicaine.
Aussi s’avère-t-il absolument indispensable de se pencher sérieusement, et de toute urgence, sur des priorités incontournables :
-réviser les finalités du système éducatif national, à la lumière de la révision de la constitution, et bien au-delà en vue de :
-valoriser et encourager l’effort personnel ;
-valoriser les intelligences ;
-asseoire une adéquation palpable entre l’égalité des chances et la durée de la scolarité, adaptable aux intelligences individuelles ;
-vu que la durée de la scolarité ne saurait être une fin en soi, il serait impératif d’asseoire une adéquation avec les aptitudes, les compétences, les capacités que possèdent les élèves/apprenants, une scolarité, un enseignement, adaptés à leurs possibilités, valorisant leurs différentes intelligences ;
-revoir l’orientation, en tant que système…
-revoir les missions de l’école marocaine en toute indépendance ;
-revoir les valeurs de l’école de la nation marocaine en toute indépendance…
On n’enseigne, que ce à quoi on croit, car dit-on, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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La DSI est elle au dessus de la loi ?
Une fois de plus Je me joints aux reproches qui ont été faits jusqu’à Madame la Directrice de la Direction du Système d’Information (DSI) de notre cher département de l’Enseignement que dirige Monsieur ALouafa. Aux multiples erreurs professionnelles qui se sont produits tout au long de sa gestion de la DSI, la Directrice de la DSI s’est permit début août de procéder à des nominations sois disant internes de chefs de divisions et de services sans respecter la procédure administrative en vigueur (ni annonce de postes vacants, ni de sélections wala hom yahzanoune).
D’après des sources internes bien informées, la Directrice s’est contenté de faire une sélection ses proches les plus fidèles sans critères claires et définis et sans égalité de chance pour tout le monde. Pire encor, si au moins ses nominations servait le travail et l’intérêt général. Avec cette initiative elle rend l’organisation de la DSI encor plus archaïques et surtout dépourvue d’un minimum de sens de rationalité. Il est curieux quand même que des administrations comme celle de la DSI du MEN ne soit l’objet d’aucun contrôle de la part des inspections générales, des finances incluses, ou même de la Cour des Comptes.
Au niveau des projets superviser par la DSI il parait encore plus grave qu’une entité public payé par l’argent du contribuable prennes les services d’une société privé non pas parce que la loi l’interdit mais surtout lorsque des employés du privés s’installe et Dieu seul sait pour combien de temps encor, dans les locaux de l’administration public. Que font alors les ingénieurs fonctionnaire de l’Etat ? ne sont ils pas capables de gérer des projets, faire leur suivi, faire de la programmation informatique, etc. ? Qui pourra nous éclaircir sur le sort de plusieurs projet qui ont couté des maillons de dirhams pour finir soir dans l’oublie de la poubelle ou simplement être converti dans un autre projet en changeant simplement leur noms, d’ailleurs c’est l’une des spécialités de cette Direction.