LA SAUVAGERIE MONDIALISEE (suite2)
LA SAUVAGERIE MONDIALISEE (suite2)
Toutes les religions monothéistes fustigent l’égoïsme, et les formes de narcissisme qui ne font que détruire le tissu socioculturel de l’Humanité.
Il en va de même pour la morale sociale de toutes les communautés qui n’hésitent pas un instant à vilipender, dénoncer, recommander aux « citoyens » de la planète de lutter sans relâche contre cette tendance qui consiste à préférer sa propre personne à celles des autres.
Par conséquent, on ne relève aucune sorte d’aporie sur la position des deux types de morales au sujet des méfaits de l’égoïsme, et des désastres humains qu’ils engendrent parmi les familles, les sociétés, les peuples.
Ainsi la morale religieuse et la morale sociale dénoncent fermement et vigoureusement toutes sortes de désintéressement des adultes face à la constatation de signes prémonitoires dès le bas âge des enfants, dans toutes les situations de communication, de rassemblements, d’activités ludiques, dans les crèches et dans les écoles.
Ce travail d’éducation, de socialisation intégrée est souvent confié à des personnels avisés et formés dans ce sens, et ce dans les sociétés qui apprécient à sa juste valeur les principes élémentaires des apprentissages Ce faisant, l’accent est régulièrement mis sur le respect des autres, sur celui de son prochain, le respect des points de vue, en fonction des âges.
Car, c’est bien en travaillant des aspects de complémentarité interactive qu’on contribue activement et efficacement à la formation des caractères, à leur développement et à leur émancipation dès le jeune âge
A un autre niveau, et sur un autre plan, le fléau de l’égoïsme sévit contagieusement dans des familles, des classes politiques, des syndicats, des associations, des d’entreprises, des administrations d’un secteur donné.
Plus grave encore, il est constatable que le phénomène de l’égoïsme atteint la plupart des métiers, des professions ; le cadre ne se prête pas pour exposer une énumération exhaustive de situations et de contextes où le virus de l’égoïsme rongeur agit sans faire de distinction entre différentes couches sociales.
Nous n’exagérons pas si nous affirmons que l’égoïsme intervient toutes les fois qu’une femme ou un homme se présente, se montre, rencontre d’autres hommes, surtout s’ils exercent un même métier, dans une même entreprise, dans une même administration.
Leur égoïsme est loin de l’émulation, de la course, de la compétition, en ce sens qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais égoïsme : il s’agit d’un virus malade qui transmet son microbe à une personne déjà atteinte d’un autre virus plus dangereux que l’égoïsme, le soi d’abord, l’indifférence vis-à-vis des soi(s) des autres. (A suivre). /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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