POLITIQUE : POUR LA LIBERTE DE L’OPINION PERSONNELLE. ..!
POLITIQUE : POUR LA LIBERTE DE L’OPINION PERSONNELLE. ..!
Dans le domaine spirituel, on parle souvent de croyants pratiquants ou de croyants non pratiquants.
La religion, comme on le sait, est un ensemble de pratiques, d’actions, de devoirs que, l’Homme sur terre est appelé à remplir en tant que croyant pratiquant, selon un rite, un rythme, une fréquence, bien déterminés.
En sa qualité de créature divine, l’Homme se doit d’entretenir de bonnes relations avec les autres créatures, évitant tout comportement offensant, blessant, insultant, par le gestuel, l’expression physique, ou la parole.
En ce sens, la re- li –gion est donc un ensemble de moyens, de comportements, qui seraient de nature à permettre à l’Homme d’être constamment en contact avec Son Créateur Dieu Le Tout Puissant : d’où
les notions de liens, de relations, de communion.
Mais il arrive de temps à autre que des croyants expriment des opinions personnelles, individuelles, sur des modalités de certaines pratiques religieuses, comme cela fut le cas des « protestants ». La réaction de l’église ne s’est pas fait attendre : un croyant qui exprime une opinion personnelle, individuelle, sur la religion, sème et provoque une certaine zizanie dans les esprits des croyants, chose par conséquent inadmissible, dans la mesure où elle porte atteinte au consensus des croyants : un tel acte fut taxé d’hérétique. D’où la définition : « un hérétique est celui qui exprime des opinions personnelles, individuelles. »
Force est de constater, cependant, que cette acception est désormais couramment adoptée dans le domaine politique, par des partis qui n’admettent nullement, parmi leurs adhérents, « des hérétiques, des brebis galeuses, des membres qui propagent des opinions personnelles, individuelles, dangereuses pour l’unité, et la cohésion du parti politique en question. »
En politique, comment expliquer un tel phénomène de « politique d’exclusion, de marginalisation, d’intolérance, de tout ce qui est différent. ?! » Qu’est ce que le consensus politique, si ce n’est la dictature de ce qui s’appelle la majorité « écrasante » ?!!
Qu’est-ce-que ce système prétendument démocratique, qui s’est juré de ne pas reconnaître la liberté d’expression de l’opinion personnelle ? ! Serions-nous à l’ère de la « religionalisation »des partis politiques ?!!!./.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
Aucun commentaire