POLITIQUE : AFFRONTEMENT ET/OU CONFRONTATION ?!
POLITIQUE : AFFRONTEMENT ET/OU CONFRONTATION ?!
Les hommes politiques ont souvent l’occasion, je dirais, d’échanger des salamalecs lors des « récréations ». Mais, les choses ne sont pas aussi simples qu’on a l’habitude de se les représenter, chez soi, dans un lieu public, avec des frères ou des camarades.
Force est de croire que dans ce monde-là, rien n’est gratuit, rien n’est arbitraire. Il suffit d’un laps de temps pour résoudre un problème relationnel très grave, comme il est possible de gâcher des relations avec un simple clin d’œil insuffisamment contrôlé.
Ce canevas concerne évidemment des pays encore en voie de développement démocratique, où tout se confond, où tout s’imbrique, et ce par manque ou insuffisance de maîtrise des règles de communication d’ordre aussi sensible que celui de la politique (avec, cela va de soi, un tout petit p.)
Aussi des incidents, j’allais dire diplomatiques graves peuvent-ils se déclencher et prendre des fois des dimensions imprévisibles, cette fois-ci, entre deux pays, ou entre deux communautés.
On l’aura compris, d’autant que dans les pays en voie de développement démocratique, on maîtrise si bien la technique du malentendu ( accidentel, réel, voulu, prétexte, piège etc…). Ce n’est certes pas par inadvertance, ni par une mauvaise éducation qu’on aurait reçue, mais plutôt par une sorte de pratique culturelle dans tel ou tel coin enclavé quelques parts sur la planète terre.
Toutefois un malentendu n’est pas un sous-entendu, étant donné que ce dernier est plus dangereux, plus nuisible qu’un simple malentendu.
Cependant, dans ce sens, deux personnalités politiques pourraient subir un malentendu accidentel provoqué incidemment soit par l’un d’eux, soit par un troisième larron pardon, un troisième personnage pardon, une troisième personnalité politique.
On conviendrait, ce faisant, que le discours des hommes politiques est surchargé, non pas de confusions, ni de malentendus, néanmoins ils se distinguent aisément par un recours raffiné aux sous-entendus qui seraient décodables , mais pas dans l’immédiat !
Prenons le cas d’un homme politique qui aurait recours, non pas aux malentendus quelque peu innocents, pour notifier son désaccord avec M. A.Benkirane, nouveau Chef du gouvernement, sur le fait que Mme Hakkaoui est l’unique élément féminin parmi les membres de l’équipe gouvernementale, récemment nommés par le Roi Mohammed VI.
Alors dans ce cas bien précis, qu’est-ce qu’on chercherait à développer dans les pratiques discursives d’un processus démocratique en cours : affrontement ou confrontation des idées ?
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
Aucun commentaire