L’ingratitude des autorités algériennes
Au moment où Monsieur Abderrahman Youssoufi, ancien Premier Ministre marocain et avocat du FLN lors de la guerre d’Algérie mais aussi et surtout grand ami et compagnon de route du défunt Hocine Aït Ahmed, un des principaux résistants qui a contribué à la décolonisation de son pays, l’Algérie, c’est fait fouiller sa valise comme un malpropre par les responsables des douanes de l’Aéroport d’Alger, alors qu’il venait présenter ses condoléances à sa famille et lui rendre un dernier hommage.
Un comportement indigne d’un Etat prompt à réagir lorsque l’un de ses ministres passe à la fouille à Paris et exiger des excuses des autorités françaises. Excusez du peu !
Les Autorités Algériennes actuelles qui n’ont jamais participé à la libération de leur pays, par leur comportement viennent d’insulter un ami de Feu Hocine Aït Ahmed mais aussi la nation Kabyle ; un homme qui a contribué à la libération de son pays avec d’autres grands hommes, qui ont été tués par ceux qui se prélassaient les long des frontières marocaines et tunisiennes pour s’accaparer le pouvoir.
Ces mêmes responsables qui veulent organiser des funérailles nationales dignes d’un Chef d’Etat ont souillé la mémoire de ce grand résistant, tout comme elles l’ont fait sur Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf, assassinés par les responsables sécuritaires algériens, issus des enfants de la troupe française.
Par ce geste d’indignité à l’encontre d’un vrai défenseur de l’indépendance algérienne, Monsieur Abderrahman Youssoufi, les autorités algériennes ont renié la vie d’un grand résistant Kabyle, Feu Houcine Aït Ahmed, témoignant tout le mépris qu’ils ont pour le peuple Kabyle, en insultant son compagnon de route Aderrahman Youssoufi venu tout simplement en Algérie pour présenter ses condoléances à sa famille et assister à son enterrement dans son village natal d’Aït Yahia aux côtés de sa mère au Mausolée de son aïeul, Cheikh Mohand Ou L’Houcine, conformément à ses dernières volontés mais pas à celles qui ont trahi le peuple algérien et Kabyle et les principes du Congrès de la Soummam.
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