Oujda : Descentes inopinées pour Contrôler les prix
La commission préfectorale mixte de contrôle des prix multiplie ses actions pour protéger le pouvoir d’achat et la santé du citoyen.
Dans le but d’assurer une alimentation saine au citoyen et de sévir contre toute tentative de spéculation qui nuira au pouvoir d’achat du consommateur ; la commission préfectorale mixte de contrôle a multiplié ses descentes inopinées ces derniers jours. La dite commission qui est composée de la division socio économique de la wilaya, du service d’hygiène, de contrôle des prix, de la répression des fraudes, et les contrôleurs de la concurrence en matière de liberté des prix, a effectué des visites d’inspection touchant plusieurs minoteries, boulangeries, restaurants, marchés de légumes et magasins de gros ainsi que les boutiques de denrées alimentaires. L’objectif annoncé vise à faire appliquer les mesures de contrôles réglementaires et de prendre conscience de l’importance de la qualité des services. Nous opérons sur deux axes. Protéger le pouvoir d’achat du consommateur tout en insistant sur la protection de la santé du citoyen. C’est ce que assure Saïd Tahiri responsable du service socio économique de la province d’Oujda.
Un deuxième passage de contrôle aura lieu juste après l’Aïd afin que tout le monde sache qu’il s’agit d’une action pérenne qui touchera tous les commerces et tous les secteurs d’activité. La fermeté dans l’action est une méthode à préconiser dans ce type d’action afin d’éviter toute tentative d’exploitation des rumeurs par des commerçants avides de gains illégaux, ajoute le responsable provincial.
L’action menée durant le mois de ramadan tenait à sensibiliser fournisseurs et vendeurs sur l’importance de la réglementation en matière de transparence des transactions par l’affichage des prix et la présentation de la facture. Il fallait aussi s’acquérir de la situation réelle sur le terrain concernant les mesures arrêtées par le gouvernement ces derniers temps pour vérifier le prix des produits stratégiques et sanctionner les contrevenants.
Au niveau de la restauration, la commission mixte a réalisé vingt tournées et a procédé par quartier afin de couvrir l’ensemble des restaurants qui sont au nombre de 98. En opérant sur des endroits différents en périodes échelonnées on vise à sensibiliser ces restaurateurs et commerçants sur l’importance d’une action qui vérifie le lieu de vente, le matériel , le produit et la carte sanitaire des employés , a expliqué Abbas Abkoui du service de circuit de distribution.
Le nombre d’avertissements distribués aux fautifs est de l’ordre de soixante quatorze. Pour ce qui est des quantités de viande détruites au niveau de la restauration, elles sont de l’ordre de 721 kilogrammes. Ce qui représente plus de cinq mille plats. C’est une action importante puisqu’elle représente plus de trente pour cent du chiffre d’affaire de ces restaurants. A ce nombre s’ajoute les six cents kilogrammes de nourriture avariée jetée lors de cette compagne.
On détruit celui qui n’est pas consommable, on donne des avertissements et on peut procéder à la fermeture. Quant il y’a un flagrant délit d’atteinte à la santé. C’est le cas du restaurant Sindibade qui fut à l’origine d’une intoxication, a noté Abderezak Eddaou du service des contrôles des prix.
La protection du pouvoir d’achat se fait dans le cadre de la loi sur la concurrence. Alors que la protection de la santé du citoyen est l’affaire de plusieurs services ; à savoir le service de l’hygiène dépendant du ministère de la santé et de la municipalité, et les services de contrôle dépendants de la province. Une protection qui a pris de l’ampleur ces derniers temps dans le cadre de la commission préfectoral. On a essayé d’agir dans le secteur le plus vulnérable. Le consommateur est vigilant quand il achète ou stocke mais ne l’est pas quand il mange à l’extérieur de sa maison. C’est pour cela que nous avons commencé par la restauration, vu son impact direct sur le citoyen et vu que les habitants de l’Oriental commencent à prendre leurs repas à l’extérieur ; a conclu Mr Tahiri.
Ali Kharroubi / Journal : AUJOURD’HUI LE MAROC du 17 Octobre 2007
1 Comment
Tous ces services existent depuis belle lurrete mais leur bilan est bien maigre ; ils n ont bougè qu apres les differentes actions contre la hausse des prix. cette commission etait paralysèe par sa façon de procèder ; en effet pour faire bouger les differents services il fallait aviser tous les membres de la commission
et attendre que le feu vert soit donné par le gouverneur!
entre temps le contrevenant est avisé par je ne sais qui ;donc il sera trop tard pour arriver à clouer le fautif .Je demande aux respnsables d etre plus pragmatiques et plus serieux
ce n est qu une partie du probleme!!!!!