Oujda : Premières rencontres entreprises écoles.
Oujda : Premières rencontres entreprises écoles.
Quarante établissements scolaires viennent d’être parrainés par quarante entreprises dans le cadre du programme Al Jisr qui mobilise les entreprises autour du chantier national de l’éducation.
La section régionale d’Al Jisr en collaboration avec l’académie de l’éducation et de la formation de l’Oriental a organisé Samedi 2 juin la première rencontre des entreprises avec des écoles. Une opportunité pour palper les degrés d’implication des uns et des autres dans ce projet novateur qui revalorisera l’acte solidaire et lui attestera sa vocation de facteur de développement. Quarante établissements scolaires, sur un ensemble de cinquante quatre candidats proposés, ont ainsi signé des conventions de partenariat avec des entreprises. Ces dernières s’engagent à les accompagner dans des projets de mise à niveau structurelle et professionnelle.
Pour les initiateurs de ce partenariat, le but est de sensibiliser les entreprises à s’engager davantage dans le monde de l’éducation. Cette implication se traduit par un appui multiforme. D’abord contribuer à l’amélioration des méthodes d’apprentissage par l’acquisition de nouveaux outils de travail. Elle vise aussi à développer les activités parascolaires en mobilisant ses ressources autour d’axes de soutien ciblés. En troisième lieu, elle contribuera à la généralisation d’une démarche de progrès plus compétitive.
L’entreprise grâce à son savoir faire constitue une force de progrès. Elle peut contribuer efficacement à la réussite de la réforme du système éducatif. « L’éducation est l’affaire de tous, ce slogan largement véhiculé se concrétise progressivement et a acquis un large éventail d’intervenants qui se mobilisent, avec beaucoup de conviction, pour apporter leur soutien à la réforme de ce secteur primordial au développement du pays » a noté Mohammed Benayade, directeur de l’AREF de l’Oriental. Avant d’ajouter que l’apport de l’entreprise favorisera l’ouverture de l’école sur son environnement, et aidera les entreprises à mieux connaître l’école. C’est là une voie vers un apprentissage fonctionnel et une école mieux informée des exigences économiques.
L’entreprise marocaine a prouvé son génie et a osé le produit marocain à un niveau qui force l’admiration. Elle est consciente de l’ampleur des besoins des écoles. Réalité qui nous interpelle tous pour nous impliquer dans la réussite de réformes scolaires, a expliqué M’hammed Abbad Andaloussi lors de ces premières rencontres.
Pour accompagner notre pays dans son développement et faire face aux défis de la mondialisation, les entreprises doivent canaliser les efforts consentis par l’état. Ce dernier consacre 26% de son budget à l’éducation. Le ministère de l’éducation ne cesse d’engager les réformes pour l’amélioration continue de la qualité de l’enseignement et de la formation pour répondre aux besoins du marché. C’est aux entreprises locales de se hisser au niveau des entreprises citoyennes impliquées dans l’effort de développement. C’est ce qui ressort de la table ronde organisée lors de cette journée.
Sur le plan de l’opérationnalisation de ces actions, Mr Andaloussi a expliqué que L’approche Al Jisr consiste à doter les écoles de matériel informatique et d’autres équipements pour rendre l’école plus attractive. Corroborer l’approche pédagogique par l’ouverture de ses ateliers aux professeurs et élèves. Établir un lien explicite entre l’apprentissage scolaire et les situations de la vie professionnelle future des élèves. Mettre en place un système de tutorat entre collaborateurs de l’entreprise et les élèves pour faciliter la communication. Tels sont les grands axes de la contribution de l’entreprise pour rendre l’école plus performante.
ALI KHARROUBI / Journal Aujourd’hui Le Maroc
2 Comments
je crois que l’heure a sonné pour passer à l’acte .on a beau faire des beaux discours souvent creux dans les forums , les rencontres et les tables rondes; à force de constater que les suggestions et les recommandations de telles rencontres sont toujours restées lettres et renvoyées aux calendes grecques la masse enseignante n’y attend pas grand chose tant que l’infrastructure des établissements défaillante, leur mode de gestion dépassé qui doit s’élever au rang de l’école entreprenariale,les conditions déplorables de travail …tout ceci et bien d’autres facteurs restent l’obstacle majeur pour amélorer la rentabilité de nos écoles et rendre notre systéme éducatif prerformant.pour vous persuader, je vous invite à visiter certains établissements ruraux et meme les mieux placés au coeur de la ville (lycée abdelmoumen- achrif idrissi..) et de prendre contact avec les enseignants pour vous en apercevoir comme la déception est grande ,la tristesse est immense de cette réforme boiteuse qui marche avec un seul pied celui de responsables bon orateurs bon diffuseurs de notes fitules .
Tout en apportant mon soutien total à mon collègue « enseignant averti », je tiens à préciser que l’auteur de l’article parle de choses qui n’ont même pas eu lieu – du moins dans le présent- Peut-être mise – t -il sur le futur à en croire la fréquence de ce temps( elle revalorisera… elle contribuera…l’entreprise favorisera..) Un futur qui n’est pas précis dans le temps. Qu’est ce que nous avons vu? A part les responsables du M.E.N tout le monde était absent. Il y avait des jeunes cravatés à qui on a ( je dis bien peut-être) appris des phrases pour venir les réciter aux occupants des stands sans qu’il y ait une harmonie allant même à parler en français à un arabisant ce qui nous ramène à un dialogue de sourds.