A CŒUR OUVERT
Quel plaisir de ressentir une réjouissance produite par un bel écrit réussi, accepté et jugé bien fait ! On ne peut que reconnaître la valeur intrinsèque d’une telle œuvre et s’enivrer d’un tel succès ! Que les obsédés de la lecture fassent acte de reconnaissance aux possédés par le démon de la belle écriture!
A travers les lectures des divers articles que j’ai eu l’occasion de lire sur le site Oujda city, j’en suis arrivé à échafauder une sorte de classification de ce qu’on appelle « les plumes » et que je livre , bien évidemment, au débat. Ainsi, les plumes sont différentes et différenciées : Si certaines plumes sont jugées comme étant réputées chez une catégorie d’auteurs, d’autres sont classées intouchables chez une frange dont leurs tenants sont considérés comme des « vieux » MAITRES et des professionnels chevronnés. Malheureusement, certaines sont maladroites, ébréchées et tronquées. Elles gagneraient beaucoup, à mon humble avis, à se faire aiguiser et subir un élagage. Je rassure leurs expéditeurs que je ne prendrai pas le moindre laps de temps pour en discuter ou même d’en parler, car je ne dispose pas de tels vocabulaires à en user pour m’aventurer à les traduire. Et croyez-moi, avec tout le respect que je dois aux jeunes débutants- en évitant d’être intellectualiste et tout en n’ayant pas l’intention de les viser ou de les sous-estimer, au contraire ils mériteraient d’être encouragés à persévérer et faire de vrais bonds en avant pour émerger.
On ne peut que saluer et soutenir les auteurs tenus à se référer aux principes des grandes valeurs, saluer leur initiative pour laquelle ils ont consacré leur temps, jusqu’à le sacrifier, voire veiller des nuits entières, s’épuiser, en se crevant la rétine pour traiter des sujets sensibles et témoigner de la souplesse de leur plume ; les écrits de certains sont magistralement rédigés d’une façon littéraire. Ceux d’autres le sont d’une façon littéralement narrative et particulièrement chez une minorité méthodiquement dialectique. Dans tous les cas, les uns et les autres nous sont offerts sans ambiguïté aucune dans le but de nous faire parvenir des idées, cumuler de nouvelles connaissances pour mieux s’instruire et se cultiver. Ils (les auteurs) nous imprègnent davantage dans l’analyse pour développer encore mieux leurs idées et nous retrouver plongés dans la méditation pour mieux comprendre. Ils nous imposent un antagonisme entre le réel et l’irréel pour arriver -ou ne pas- à ses propres conclusions, nous obligeant à dépasser le concret et chercher à toucher l’abstrait qui nous fuit et finit par s’évader pour finir par effleurer l’ultime satisfaction et rester dans l’incertitude. En les lisant, on ne peut que ressentir du plaisir et inciter les signataires de ces écrits à perfectionner encore et sans cesse leurs articles. Ceci dit, chaque lecteur perçoit à sa façon l’intérêt de ce qui lui est présenté et assimile à sa convenance la construction de son contenu et aurait tort de ne pas exploiter les enseignements qu’il en tire.
Leurs thèses sont tellement bien réfléchies, à tel point qu’elles sont formulées avec sensation, conviction et responsabilité.
J’avoue que nos éminents auteurs veillent à « confectionner » des sujets qu’ils synthétisent en nous présentant sous différents styles des chefs d’œuvre traduisant des réflexions tantôt émotionnelles, tantôt émouvantes, des pensées très profondes, des méditations à la hauteur de leurs novateurs, qu’ils reprennent dans certains cas ou circonstances pour remettre en question ce qui peut socialement ou intellectuellement ou politiquement les préoccuper, scientifiquement ou économiquement ou culturellement les intéresser, leur consacrer plus de temps à les remettre aussi à jour ou les compléter ou encore les faire suivre, et ce, au profit d’esprits saints dotés de parfaites perceptions. Dans des cas précis, ils abordent leurs thèmes concernant différents problèmes dans le cadre des contextes précités ou autres, avec toutes leurs composantes requises que, personnellement, je trouve que c’est un ensemble de leçons données gracieusement aux apprenants éveillés et intelligemment à ceux d’esprits « étroits et assoupis ». Il s’agit ainsi de nouvelles et de nouveautés adressées aux différentes souches sociales désireuses de s’informer et communiquer. Souvent, ce sont des messages habilement ciblés, forts et consistants, adressés à titre de rappel, aux tenants de l’information et à tout son système, à ceux qui estiment veiller sur notre bien-être, à ceux qui nous gouvernent, à ceux qui nous sont imposés, à ceux qui sont proposés ou encore à ceux arrivés par le choix les « urnes » pour nous « défendre » et aux arrivistes analphabètes, illettrés et pauvres d’esprits qui prétendent nous « représenter » !! Elles sont données, et de VIVE VOIX, comme « disait » l’autre (disait, et non dirait, pour rester dans le langage de notre culture : KI- GAL- LAKHOR), qui n’est autre que Monsieur ESSAHLAOUI que je ne connais qu’à travers ses écrits, pour nuancer l’incorrigible et l’incorrigeable, il avait écrit : « En tant qu’usager assidu du français, je me permets de revendiquer le droit de jongler avec cette belle dame qui n’est autre que la langue française, dans tous ses états ».
Bref, pourvu que les derniers visés plus haut en tirent profit et conseil.
Quoique des fois on ne peut être de l’avis de leurs auteurs sur certaines questions assez délicates : une prise de position assez normale chez tous et un bon signe pour dialoguer, on respecte leur point de vue en ouvrant ce dialogue pour enrichir le débat en l’absence de stériles commentaires, tout en restant conscient de la moins-value qu’ils peuvent nous procurer, ce qui nous permet de faire des critiques objectives et constructives. Quant à vouloir se mesurer en ayant un esprit de caste ou polémiquer pour le plaisir de le faire, on ne fait que se noyer dans un orgueil déplacé, induire en erreur, chuter dans des bassesses et finir par tomber dans des pièges mal saints. Ces situations, vues sur le site, peuvent conduire à des querelles selon un langage offensif et abusif, ce qui ne pourrait pas être du ressort ni de la culture du noble Homme, ni de ses valeurs intrinsèques. Dans le cas contraire, ce serait une absurdité. Pour rester dans le cadre de l’utilisation des règles de cet art, il serait préférable et plus raisonnable de se limiter à des commentaires respectueux et fertiles plutôt que de se déchaîner par des formulations insolentes et déplacées.
2 Comments
Bien à vous M. Bouassaba.
En ce qui me concerne, votre article va dans le sens de la recherche des voies de recherche de l' »intelligence praticable ». Au Plaisir de vous relire.
(Si Kadouri,je tiens à ce qu’on honore l’auteur par ma petite « réaction »), merci
l' »ouverture du « 9alb »… vous est-elle permise « fal3ard » ??????????
Peut-être pas…
Bien à vous….