Zaid tayeb

Certains esprits naïfs pensent à tort qu’en parlant comme parlent les Français de l’Islam et des Islamistes, ils s’attirent la bénédiction de la France et des Français. Ils ignorent qu’ils ne font que finir, côté queue, le prolongement servile du seigneur et maître de jadis qu’ils s’évertuent à servir et dont ils regrettent le départ en aboyant dans les jarrets de leurs concitoyens. Ils parlent d’islamistes et d’islamisme et d’Islam comme un Chrétien, un Juif ou un sans la foi aurait fait tellement cette religion et ses adeptes leur seraient restés en travers de la gorge, les étouffant en des quintes sourdes et écoeurantes. Ils parlent d’islamistes, d’islamisme et d’Islam comme si eux-mêmes ils s’appelaient des Jean, des Michel ou des François et non des Mohammed, des Ahmed ou des Abdel suivis de l’un des noms d’Allah, car , s’ils avaient eu un peu de ce sang qui fait les hommes, il leur aurait empourpré les joues que le sang a depuis bien longtemps déserté : ils ne connaissent plus l’opprobre et la honte : ils sont la honte et l’obbrobre. Ces écrivaillons dont la voix ne porte pas plus loin que leurs lèvres croient la faire entendre à ceux de l’autre rive de la mer qui les sépare de ces pays qu’ils glorifient en magnifiant les valeurs et qu’ils ne peuvent fouler sans un visa de séjour obtenu après des rou7 wa rwa7 ( des allers et des retours interminables). Ils parlent des tabous des Islamistes, de l’islamisme et de l’Islam car ils veulent sans aucun doute jouir des spectacles de personnes pissant le plus naturellement possible et en public sur les lampadaires du quartier, ou encore ceux de filles se faisant prendre à la hanche et bisouter en public, sur les bancs publics, dans les jardins publics. Les tabous, parlons-en : ils ignorent sans doute pourquoi le Pape, Sa Sainteté devant qui ils devraient se signer, se faire baptiser et se confesser, a démissionné du Saint siège. Je me permettrais de le leur rappeler, histoire de leur souffler  la chose à l’oreille, si seulement mon public ne s’en trouve indisposé par la chose de Sodome et de Gomorrhe qui se pratiquait entre les prêtres et sur les petits enfants à baptiser et que la sainte église passait sous silence depuis que l’église est église et le pape  pape,  et que le Saint Père démissionnaire ne pouvait supporter tellement la chose est dégueulasse entre les pasteurs et sur leurs petites ouailles innocentes et pures et encore vierges, au sens de non maculées.

Si le tabou est ce qui dérange et ce dont on ne veut pas parler, car en parler fait ressentir un certain malaise, je demande à ces plumes au service du seigneur de jadis et dont tout le peuple s’est affranchi et qu’eux seuls continuent à servir servilement, l’échine basse, ce sont les choses que les gouvernements non islamiques cachaient au menu peuple : ce sont les caisses de l’Etat qu’ils avaient vidées ou emportées ou bouffées entre eux, c’est l’état de ruine dans lequel ils ont laissé le pays, c’est encore le triomphe de la corruption, du népotisme, du clientélisme dont ils étaient les héros. La démocratie, ils en parlent, qu’est-ce qu’ils en savent ? C’est le respect des urnes, et les urnes ont conduit au pouvoir ce qu’ils appellent islamistes; les démocrates, s’il s’en trouve, doivent se préparer pour les prochaines échéances électorales et non dynamiter le gouvernement en place. Ces petites plume au service d’une laïcité importée d’ailleurs et farouchement opposées aux gouvernements à référence religieuse au pouvoir grâce à la volonté des peuples, me font pitié et horreur : pitié car ils baignent dans le courant de l’ignorance, horreur car ils prolongent le colon et le colonialisme dont nos parents se sont sacrifiés pour s’en affranchir.