OUJDA/ POUR SAUVER LA COOPERATIVE AGRICOLE MAROCAINE (CAMO) ET SON PERSONNEL.
Depuis que les activités de la CAMO (coopérative agricole marocaine d’oujda ) se sont arrêtées, janvier 2008 , les salaires de ses employés se sont arrêtés aussi, ainsi que les redevances des caisses sociales ; avec tout ce que cela engendre comme souffrances pour des dizaines de familles resteés sans ressources .
En effet -selon certains employés que nous avons pu rencontrer- l’arrêt brusque des salaires a d’abord été ressenti comme un grand traumatisme pour la cinquantaine d’employés et leurs familles, avant de se transformer en véritable cauchemar devant lequel des dizaines de SIT-IN , de protestations et de négociations n’ont servi à rien .
A rappeler que la CAMO a cessé ses activités en 2008, pour des raisons de surendettement et incapacité de régler ses créances vis à vis du crédit agricole ; crédits qui s’élèvent à 7 Milliard, (70 Millions DH) .
A prés l’avoir poursuivi en justice devant le tribunal de commerce, celui-ci a émis son jugement en faveur du crédit agricole pour la saisie de tous les biens de la CAMO ; qui compte 97 coopérative ( avec 9507 membres) et 4260 personnes physiques provenant des provinces orientales ( Oujda, Berkane, Nador, Taourirt, Jerrada, Figuig) avec une capacité de stockage de 325 000 tonnes de céréales.
A rappeler aussi, qu’outre l’achat, vente et stockage des céréales , la CAMO avait pour rôle de subventionner les pris et préserver un stock de sécurité (de 6 mois) pour ravitailler les marchés de la région et organiser la distribution : pour cela , la coopérative emploie 46 salariés permanants et des dizaines d’ouvriers journaliers pendant les opérations de stockage .
Par ailleurs, toutes les tentatives de règlement du problème de la part des salariés sont vouées à l’échec, y compris les correspondances adressées aux ministres de l’agriculture, des finances, et de l’intérieur du gouvernement ABBAS EL FASSI ?
Le gouvernement actuel avec à sa tête BENKIRANE serait-il attentif à ce blocage qui a duré 4ans ?
Le dossier < CAMO > serait il ouvert et résolu par les autorités compétentes actuelles ? trouvera-t-il une issu favorable ?
C’est à ces interrogations que la cinquantaine de salariés attend une suite.
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