L’horloge parlante : A Oujda, ma cité.
L’horloge parlante
A Oujda, ma cité.
L’horloge de tous les temps
Est muette
Mais tellement haute
Avec ses manies et ses tics
En plein centre
De la quatrième dimension.
Elle est dans le vent
Du temps
Dernière version
Presque, relativement, approximativement…
Elle en a d’ailleurs le ton
Ni juste ni précis ni exact.
Mais elle sent la rose
La rose des vents
Des quatre vents
Avec follement d’aiguilles au vent
Avec moult heures se sauvant
Et clopin-clopant se poursuivant,
Où les minutes sont revenues auparavant
Pour souhaiter aux secondes une seconde «Bon vent !»
Horloge toujours à l’heure
Ecartelée
Ecervelée
De l’instant primaire
En instance de Big Bang,
Notre Big Ben jamais à l’heure
Et sans langue,
Repose-toi et cesse de ruminer.
Horloge de tous les tropiques,
Ton temps est-il absolu, pourquoi atypique,
Est-ce un tic tac ou une tac tic ?!!
Garde-le secret ton sens d’illuminée.
Horloge plantée au cœur de ma citée,
Pourquoi faire montre de minutie
Quand a sonné l’heure déjà frelatée
Mais à point propice
Aux novices
Aux rênes de nos vices
Et à la brave médiocrité ?!!
Horloge !
Peu importe le temps
Quand on a perdu le nord,
A quoi servent quelques tacs
Quand on a à soi tous les tics !
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big ben oujda