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RECOMMANDATIONSISSUES DE L’ATELIER NATIONAL SUR « UN PERTENARIAT RENFORCE POUR UNE GESTION ET UNE VALORISATION DURABLES DES FORETS MAROCAINES »

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RECOMMANDATIONSISSUES DE L’ATELIER
NATIONAL SUR
« UN PERTENARIAT RENFORCE POUR UNE GESTION ET UNE
VALORISATION DURABLES DES FORETS MAROCAINES »
RABAT LE 09 FEVRIER 2015

RECOMMANDATIONS ISSUES DES TRAVAUX
DU PREMIER ATELIER CONSACRE A :
Une vision partagée de l’implication de la société civile pour la conservation et l’appropriation des fonctions de la forêt

Axes de débat :
–    Rôle des OSC au regard de la catégorie
–    Rôle d’intermédiaire vis-à-vis de la population locale : (améliorer l’image de l’administration)
–    Rôle dans la prise de décision
–    Nécessité de mettre en place les outils de chaque Catégorie OSC
o    OSC bénéficiaires de services éco systémiques (usagers directs ou indirects) : fonction de co-gestion,…
o    OSC non bénéficiaires ( ONG volontaires ) :  mission d’appui thématique, de médiation, promotion/éducation, renforcement de capacités (mécanismes de convention ou d’appel à projet)
o    OSC accompagnant la stratégie : OSC de scientifiques… ; mission de plaidoyer, recherche-action, suivi politique publique (plateforme concertation)
–    Les OSC représentant les usagers doivent être territorialisés afin d’intégrer les problématiques locales
–    Les associations d’usagers (compensation sur les mises en défens) constituent un mécanisme d’implication très important qui doit être encadré et renforcé davantage. Les autres OSC viendront renforcer ce processus sur des aspects thématiques (écotourisme, chasse…)
–    Le rôle des OSC est un rôle de médiateur (neutre) entre l’administration et les populations et également mettre les bases pour une gouvernance des ressources forestières (avec les élus et les autres administrations) et résoudre les problématiques y afférentes
–    Un des rôles importants des OSC est l’éducation à l’environnement en faveur des générations futures.
–    Nécessité de passer de la phase de gestion des projets à une autre phase de partenariat durable basée sur la complémentarité de l’action.
Représentation
–    Accréditation des OSC et leur responsabilisation.
–    Nécessité de résoudre le problème de complexité des intervenants (élus communaux, plans de développement communaux)
Communication et dialogue
–    Nécessité d’être représenté au sein du conseil provincial des forêts
–    Mettre en place plus de plateformes d’échange et de rencontres permettant une meilleure communication et implication des  OSC et l’administration
–    Nécessité de mettre en place un dialogue entre l’administration des eaux et forêts, les populations locales et les OSC.
–    Nécessité de construire des plateformes de communication et une ambiance positive pour définir des objectifs et des visions communes traduisant des convictions.
–    Les OSC peuvent proposer des projets de mise en place de plateforme de dialogue et d’échange sur les questions forestières
–    Accès des OSC à l’information concernant les problématiques et enjeux de gestion forestière permettant leur meilleure implication.
–    Mettre en place des voies de communication numériques ouvertes entre l’administration et les OSC et non dans le cadre de projets ponctuels.
–    Les OSC doivent s’impliquer et adhérer dans les objectifs fixés par l’administration.
Besoins renforcement capacités
–    Renforcement des capacités des OSC en matière de l’arsenal juridique régissant le secteur forestier
Mécanismes financiers /Moyens
–    Les OSC agissant dans le secteur forestier sont très diversifiées dans un environnement complexe : mécanismes d’encouragement et d’implication adaptés
–    Développer un mécanisme de gestion du financement qui assure une utilisation efficiente des fonds pour la protection et le développement des forêts
–    Nécessité de renforcer les moyens humains et financiers des OSC à partir des objectifs fixés
Propositions concrètes
–    Les OSC doivent constituer des appuis aux ressources humaines gestionnaires des aires protégées en matière de développement de l’écotourisme (accompagnent des visiteurs, animation) selon une démarche de contractualisation.
–    Mécanisme d’implication : mettre en place des gardes bénévoles pour les forêts
–    Nécessité de redéfinir les PCD pour tenir compte de l’environnement et de la gestion de la forêt
–    Faire le classement des ONGs selon les thématiques en relation avec la gestion forestière
–    Redynamiser  le partenariat en matière d’éducation à l’environnement entre le HCDEFLCD et le Ministère de l’Education Nationale
–    Les centres d’éducation à l’environnement doivent devenir des plateformes de partenariat entre les OSC et l’administration.
–    Améliorer la Coordination des actions des acteurs de l’Education à l’Environnement
–    Impliquer les sociétés citoyennes dans la gestion forestière pour remédier aux contraintes financières
–    Mettre en place un système d’appel à concurrence pour la sélection des OSC porteuses de projet selon une transparence totale
–    Les approches agro écologie et développement de l’écotourisme constituent des moyens d’implication de la population locale permettant de créer des ressources financières au bénéfice des populations locales
–    Faire une première catégorisation des OSC des usagers et des autres OSC et définir les mécanismes de mise en œuvre en conséquence

RECOMMANDATIONS ISSUES DES TRAVAUX
DU SECOND ATELIER CONSACRE A
Atelier 2 : Gestion durable des forêts et contribution de la valorisation des produits forestiers à l’économie locale
–    La coopérative d’usagers, acteur central pour la gestion durable des forêts ;
–     Les OSC peuvent jouer un rôle d’interface  entre l’administration et les bailleurs de fonds, d’une part et la coopérative d’autre part ;
–    Nécessité de définir les besoins  en appui attendu  des OSC et obligation  d’élaborer des cahiers de charges de partenariat avec les différents acteurs.
–    Pallier les problématiques de la représentativité  de la population au sein des OSC pour une meilleure appropriation des projets de  partenariat ;
–    Nécessité d’amener les communes rurales à jouer le rôle qui est le leur dans l’organisation des populations pour l’exploitation et la valorisation des ressources forestières, dans un cadre partenarial  et contractuel ;
–    Associer les communes rurales à la mobilisation des OSC et particulièrement des coopératives  et les faire adhérer aux programmes de l’administration  (délibération par les Conseils communaux en faveur des programmes de valorisation des produits forestiers) ;
–    Renforcer le développement de projets générateurs de revenus  destinés aux usagers de la forêt ;
–     Nécessité de capitaliser sur les résultats  du dialogue national des OSC ;
–    Créer et mettre  à profit des espaces de dialogue au niveau provincial et local ;
–    Ouverture sur les autres départements ministériels ;
–    Renforcer l’intégration  avec les autres programmes publics en matière de partenariat avec les OSC ;
–    Œuvrer à l’adaptation de la législation forestière  et la charte communale aux besoins actuels de partenariat avec les OSC ;
–     Elargir le débat actuel sur le rôle de la Société Civile dans le secteur forestier  à l’échelle locale ;
–    Faire jouer aux OSC un rôle de   contrôle de la bonne gouvernance, en plus du rôle d’appui, qui est le leur ;
–    Nécessité d’ouvrir les Conseil Provinciaux aux OSC et de publier les Procès verbaux de ces conseils.
–    Proposition d’un modèle de partenariat impliquant : le HCEFLCD , la Commune et les OSC ;
–    La commune doit consacrer des programmes destinés au OSC (coopérative,..) ;
–    Mettre en place des contrats programmes avec les OSC en précisant les contributions de chaque partie ;
–    Nécessité d’inclure dans le partenariat tous les acteurs locaux ;
–    Elargir les champs d’intervention des coopératives et de consacrer une partie des recettes au renforcement des capacités des coopératives ;
–    Proposition d’amender le Dahir de 1976 pour faciliter l’implication de la commune dans la contractualisation avec les²coopératives ;
–    Création de coopératives autour de problématique locale de conservation et de développement forestier ;
–    Inventaire des ressources mobilisables au profit de la population usagère ;
–    Elaboration d’un projet de conservation et de développement forestier qui fera l’objet de partenariat avec la coopérative et autres OSC ;
–    Contractualisation ,suivi, évaluation, pérennisation du projet.

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