FORETS MAROCAINES : ABDELADIM LHAFI PRESIDE LES TRAVAUX DU CONSEIL NATIONAL DES FORETS A IFRANE : CAPITALE ECOLOGIQUE DU ROYAUME
FORETS MAROCAINES :
ABDELADIM LHAFI PRESIDE LES TRAVAUX
DU CONSEIL NATIONAL DES FORETS
A IFRANE : CAPITALE ECOLOGIQUE DU ROYAUME
Mardi 26 mai 2015 la salle des réunions de la province d’Ifrane a été au rendez-vous avec la séance plénière inaugurale des travaux du conseil national des forêts organisé présidée par le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) Mr Abdeladim Lhafi aux cotés du Walli d’Al Houceima-Taounat Mr Samsam Jalloul , des Gouverneurs de chefchaouen Mr Ismaïl Abou El Houkouk et d’Ifrane Mr Abdelhamid El Mazid et du procureur général du Roi.
Après une allocution d’ouverture du HCEFLCD Mr Lhafi Abdeladim qui a fait un tour d’horizon sur les grandes lignes de la stratégie forestière nationale et les différents plans forestiers qu’a connu le pays depuis la création du HCEFLCD et jusqu’en 2014, Mr hammoudi Abdelaziz a donné une communication dans laquelle il a présenté le plan décennal 2015-2024.
Après avoir présenté la diversité et la richesse des écosystèmes du Royaume et traité des différentes menaces et défis auxquels elles font face, et après avoir donné un aperçu exhaustif sur les résultats du plan décennal 2005-2014 notamment en matière de lutte contre la désertification, de protection et valorisation de la diversité biologique et la lutte contre les feux de forêts entre autres domaines d’activités du HCEFLCD, Mr Hammoudi a tenu de préciser que le plan décennal 2015-2024 adopte une vision basée sur trois dimensions de gestion durable des espaces naturels a connaitre : La dimension temporelle adoptant la prise en compte du temps écologique, la dimension socio-économique qui met l’élèment humain au cœur de tout projet de développement et la dimension anticipative des nouveaux défits et enjeux tels les changements climatiques et l’évolution des besoins du développement.
Le nouveau plan décennal selon l’intervenant se décline en plusieurs objectifs dans notamment : La lutte contre l’érosion hydrique et la dégradation des terres au niveau des bassins versants à travers la création de 2 million de m3 de seuils de sédimentation et le reboisement d’une superficie de 190 000 hectares, la lutte contre l’ensablement via la fixation de 8000 hectares de Dunes littorales et continentales par des actions de lutte mécaniques et biologiques. Cette action permettra la protection de 240000 hectares de terrains directement menacés par l’ensablement et la protection de 120 kms d’infrastructure routières, l’adaptation aux changements climatiques et la gestion des risques à travers notamment l’aménagement et l’équipement des forêts pour une meilleure protection contre les incendies des forêts, l’intensification des opérations de reboisement et l’élaboration de modèles intégrés de gestion des territoires via des actions de reboisement sur 600 000 hectares et actions sylvicoles sur 300 000 hectares et des études d’aménagement participatif sur 4,5 millions d’hectares, l’appui aux programmes de création des ceintures vertes sur 100 000 hectares et l’accompagnement et le renforcement des plantations sur les domaines non forestiers via la distribution de 60 000 de plants forestiers, la lutte contre les facteurs de dégradation des écosystèmes forestiers à travers la gestion participative des espaces pastoraux, l’amélioration des troupeaux (avec 300 associations pastorales et 50 groupements d’éleveurs), et la diminution de la pression sur la consommation du bois de feu et enfin, la conservation et la valorisation de la biodiversité à travers la classification de 25 SIBE selon la nouvelle loi sur les aires protégées et la création de comité de gestion et adoption de plans de gestion participative de ses aires protégées avec le développement éco touristique.
Cette journée a connu également l’organisation de 4 panels répartis sur deux ateliers dans les locaux du nouveau centre de formation de l’université Al Akhawayn portant sur « Les ressources naturelles : potentiel et fragilité », « La gestion des risques naturels », « L’économie sociale et solidaire dans les espaces naturels » et « La gouvernance des espaces naturels ».
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