ABSENTEISME DES INTELLECTUELS, DES PAYSAGES SOCIO-POLITIQUES… ? ! ( ESSAI 1ière partie )
ABSENTEISME DES INTELLECTUELS,
DES PAYSAGES SOCIO-POLITIQUES… ? !
( ESSAI 1ière partie )
(Sous le contrôle bienveillant et affectueux des intellectuels militants)
Un des grands maux du XXe siècle et du début du XXIe siècle, est de n’avoir connu aucun intellectuel. Cette absence et ce vide n’expliquent pas tout, mais ont joué un rôle important dans les malheurs des temps.
La thèse d’un groupe d’analystes spécialistes est paradoxale, mais ils ont l’intime conviction qu’elle recouvre malheureusement une réalité profonde. On peut imaginer aisément une levée de boucliers : comment ose-t-ils prétendre une chose pareille ?
A un moment où se sont répandus dans beaucoup de pays l’instruction, la culture, des moyens sophistiqués facilitant et vulgarisant l’accès aux connaissances, il n’y aurait eu en cette période aucun intellectuel, serait-ce possible ou imaginable ? Hélas, la réponse d’éminents chercheurs spécialistes est catégorique : aucun !
Cette réponse apparemment scandaleuse en elle-même, serait justifiable par l’idée qu’ils se font de l’intellectuel digne de ce nom.
Ils mettent la barre très haut : pour eux, « un intellectuel est un être rare, précieux, exceptionnel ; capable d’analyser le passé, de comprendre sans aucune erreur le présent et de jeter les bases de l’avenir pour plusieurs siècles »
Pour leur part, méritent un tel qualificatif des hommes comme Rabelais, Montaigne, Montesquieu, Voltaire, Diderot, et Rousseau. Ils ne se sont pas contentés d’être des écrivains ou des artistes. Ils ont beaucoup étudié pour maîtriser un savoir et un savoir faire approfondis dans presque la grande majorité des domaines.
Forts de cette culture aussi rassurante que possible, ils ont réussi à imprégner, à sensibiliser, à inspirer, sans relâche, des peuples épris de Justice et de Liberté.
Que penser et que dire alors des soi disant intellectuels (SDI), si n’est qu’ils sont de vulgaires petits(SDF) de la pensée ? Des hommes ou des femmes plus ou moins cultivés, parfois bons écrivains, mais « sans compétence aucune dans les domaines politique, économique et social. »
Souvent enfermés dans leurs petites spécialités, prétendant savoir tout sur presque rien, ils sont incapables de comprendre leur époque et par conséquent de préparer l’avenir en proposant des projets, un tant soit peu cohérents.
Pour étayer ces points de vue, les critiques analystes chercheurs citent trois exemples de spécimens de SDI, que « l’on pourrait mettre, sans remords, dans le formol aux musées de l’Homme : Aragon, Céline, Sartre, et bien d’autres » (…. .)./.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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