Dans un monde où les accidents ne cessent de propager et les mers de sang inondent les routes, les médias trouvent leur totale liberté pour accuser les conducteurs, cachant la réalité de nos pauvres routes… Pardonnez- moi ! Je me suis trompé!!! Mon sujet n’a pas pour objectif de traiter de la question des routes mais plutôt d’attaquer peu ou prou le domaine éducatif à travers les statistiques nébuleuses qui nous font face chaque année, plus particulièrement après les résultats du baccalauréat.

En fait, les résultats du baccalauréat affirment, chaque année, que le taux de réussite atteint  50% sinon la dépasse. N’est-il pas temps de mettre en évidence ces statistiques et se placer au travers des enseignants pour en dévoiler la réalité ? Vrai est-il le fait que le ministère, via les projets qu’il a lancées, fait de remarquables efforts pour abaisser nécessairement le décrochage scolaire et éviter autant que faire se peut l’échec qui en résulte. Cependant, le problème majeur, c’est qu’en dépit de l’abaissement de l’échec scolaire, se trouve ce que les spécialistes appellent la réussite abusive ; lorsqu’un élève réussit et passe à un autre niveau alors qu’il devrait normalement échouer. En effet, dans un tel cas, il faudrait enclencher la marche arrière et se creuser la cervelle sur les solutions susceptibles de sauver les élèves qui en souffrent, même si à l’article de la mort, car sont menacés en  grande partie.

Ce sont les enseignants qui perçoivent clairement la détresse de leurs élèves, les moments pénibles qu’ils vivent surtout à l’égard des langues étrangères (première et seconde). Une langue étrangère équivaut, pour un élève qui n’a pas beaucoup de ‘capacités’, à un fantôme, lequel fantôme n’est représenté pour cet élève (enfant) que de manière abstraite et obscure. Alors, Il est temps aux conducteurs, qui sont les enseignants, de donner un violent coup de volant pour éviter l’énorme pierre qui obvie la route au développement de notre ‘système’ éducatif, et ce en essayant de les doter de compétences, d’un savoir faire qui soit étroitement lié à leur vie quotidienne.

HAMDAOUI Jawad