Grossiers mensonges des gouvernements!
Depuis que les superpuissances coloniales ont permis aux pays arabes d’accéder à l’indépendance, longtemps restée conditionnelle, les dirigeants, qui se sont succedé pour prendre la relève, se sont emparés des pouvoirs soit par coup d’état militaire, soit par héritage, soit par falsification des scrutins; c’est à dire d’une façon arbitraire et inéquitable, puisque le manque d’esprit d’équité est une condition sine quanun pour devenir « chef d’Etat » arabe.
Dès lors, ils ont inventé le nationalisme arabe, le conflit israëlo arabe ou encore, ces dernières années, la loi sur le terrorisme – pretextes derrière lesquels se cachent toute les manigance politiques, stratagèmes pour éliminer les opposant et écraser toute tentative d’insurrection contre leurs régimes despotiques, subterfuges pour avoir recours à l’état d’urgence et/ou à l’etat de siège, en vue de restreindre les libertés, d’étouffer la population et de justifier ainsi les exactions commises, mécanismes pour grantir et assurer la pérennité de leur règne -, mais, ce qui est pire encore, c’est Benali, Gueddafi, Moubarak, al Assad entre autres, fous dangereux jadis, burlesques et vulnérables aujourd’hui plus que jamais, ne se contentent pas de mentir mais continuent de dire des mensonges éhontés au point de vivre dans le mensonge pathologigique.
Actuellement, grâce à internet et à ses réseaux sociaux, en l’occurrence, Facebook, et, grâce aussi à Wikileaks, des jeunes, suffisamment endoctrinés, après avoir réalisé que les discours officiels ne sont que des impostures et que cohabiter avec Israël ou vivre sous l’impérialisme occidental est beaucoup plus admissible que de vivre sous la dictature ou le totalitarisme arabes, se sont formellement engagés à changer la donne.
Quoique certains tyrans fassent preuve de débonnaireté et de souplesse, l’attittude des jeunes révoltés demeure intransigeante et catégorique: la suppression des privilèges, l’abolition des systèmes corrompus et l’instauration de la démocratie.
De fait, c’est dommage que la génération des années d’oppression ne soit pas là pour fêter ces prouesses juvéniles. Toutefois, les générations montantes et futures se réjouiront de voir leurs enfants naitre et grandir dans l’égalité et la dignité.
Sans doute, Eugène Delacroix – l’auteur de « La Liberté guidant le peuple » -, aurait-il peint un tableau qu’il aurait intitulé « La Jeunesse arabe libérant les peuples ». Cette jeunesse qui est en train de donner naissance à un monde arabe nouveau, dont s’inspire la jeunesse européenne qui en était l’inspiratrice auparavant. Cette jeunesse arabe, salvatrice, qu’on devrait désigner comme candidate au prix Nobel de la paix.
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