De l’Union européenne à l’Union arabo-européenne!
Il semble que les grands pays démocratiques, qui font et continuent de faire la civilsation et l’Histoire de l’humanité, se soient rendus compte de leur part de responsabilité quant à la situation que traverse le monde arabe aujourd’hui. En effet, durant le siècle dernier, ilz ont installé ou aidé à installer les régimes dictatoriaux qui ont ruiné la région et contre lesquels les peuples sont en train de lutter actuellement, tout en payant de leur sang. Bien que les autocrates arabes fussent abominables, répugnants, ignobles, maudits, detestables, execrables, affreux, haissables, ( ouf! la liste est longue! bref, tous les mauvais qualificatifs leur conviennent. ), ils étaient soutenus voire protégés, sous prétexte que les intérets et la diplomatie de l’Occident étaient bien protégés, et ce avant que Wikileaks ne vienne révéler la face cachée des relations arabo-occidentales, lequel Wikileaks a concouru au changement en faveur des masses populaires.
A regarder les réactions des Occidentaux envers se qui ce passe sur la scène arabe, on dirait que non seulement ils voulaient contribuer au nettoyage de la région des tyrans et leurs descendants mais auusi ils réalisaient que l’Europe et l’Amérique sans un monde arabe démocratique et démocratisé seraient incomplètes; d’où le soutien moral, matériel, militaire et logistique aux révolutionnaires. Une coopération qui se concrétise et donne ses fruits jour après jour: déjà, en l’espace de quelques mois seulement, cinq de ces dictatures ont été renversées; ce qui est un bel exploit en comparaison avec la situation dans les pays du Golf où la femme continue d’occuper la dernière place dans le tissu social.
Les chefs d’Etats européens et Barak Obama ( ce dernier était le premier à exprimer publiquement, solennellement et courageusement son soutien aux rebellions. ) se sont avérés solidaires et plus compréhesifs que jamais et se sont même félicités d’avoir été aux côtés des révolutions.
Or, le présent pourrait être illusoire voire trompeur, sachant que la victoire n’a été réalisée qu »à moitié et que l’étape suivante; celle de l’après-révolution est non seulement difficile à gérer mais elle doit être gérée à bon escient, afin que la situation initiale, qui a été à l’origine de la vague des protestations, ne se reproduise plus.
Dès lors que les peuples arabes, longtemps vécus sous l’oppression, dans l’ignorance et l’analphabétisme- ce qui faisait le bonheur des dirigeants- mais surtout dans une atmosphère d’arbitraire, et qu’ils n’ont jamis eu accès à une industrialisation à grande échelle, ils ne sauront adopter une démocratie proprement dite; et vu qu’ils sont inéxpérimentés en termes de démocratisation et de société civile, le but tant escompté ne serait jamais atteint.
D’où l’aide occidentale à la démocratisation du monde arabe, et ce avant que le temps ne soit difficilement rattrapable. Le moment est crucial et l’événement est de tous les temps, puisqu’ils changeraient le cours de l’histoire de toute une partie du monde contemporain au cas où ils connaitraient une fin heureuse. Ainsi, l’Occident et les pays arabes devraient se coaliser et oeuvrer davantage pour sauver toutes initiatives et avncées démocratiques et combattre ainsi la dictature sous toutes ses forms, sinon, c’est malheureusement le maintien du statu quo.
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