INCERTITUDES D’UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN PANNE…!
Comme la majorité des domaines, l’éducation, dans les pays en voie de développement, vit certainement une crise structurelle et identitaire, sur le plan de la recherche scientifique, sous prétexte que cette dernière jouissant du sceau de l’universalité, n’a nullement besoin de ‘carte d’identité spéciale’.
Ainsi, les pays en question, pourraient –ils camoufler, sans rougir, leur retard effroyable et hallucinant dans le domaine de la recherche scientifique, technique et technologique, sans se donner, évidemment, la peine de déployer le moindre effort contraignant.
Nous abordons, par cette entrée quelque peu pessimiste, toute une problématique relative à des procédés d‘évitement des efforts, auxquels ont recours des « actionnaires » de matériels de pointe et de leurs modalités d’emploi…
Il y a sans doute anguille sous roche : pourquoi les pays en voie de développement préfèrent-ils se procurer des produits préfabriqués – entendons par produits tout matériel destiné à la logistique d’appui du travail didactique et/ou pédagogique , et toute méthode ou approche se révélant être le fruit de réflexion,d’expérimentation,d’adoption,elles-mêmes produits d’une théorisation de pratiques virtuelles,et par la suite, de pratiques réelles sur un terrain réel-..
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Comme on peut le remarquer aisément, nous pouvons dégager deux conditions nécessaires et pas forcément suffisantes :
-1-Toute pratique devrait s’appuyer inévitablement sur des soubassements théoriques, si les décideurs tenaient absolument à la rentabiliser, autant que faire ce peut.
-2-Dans le cas contraire, les concepteurs décideurs se trouveraient condamnés à prendre une direction de réflexion plus hasardeuse et plus coûteuse, pleine d’embûches, aux résultats quasi incertains : celle qui consiste, soit disant, à théoriser des pratiques.
Dans ces deux situations, la recherche scientifique se trouverait grossièrement et maladroitement perdante, parce que mal stratifiée, vu qu’il ne suffit pas de croire possible de
« Pratiquer une théorie », ou de « théoriser une pratique » pour garantir l’obtention de résultats crédibles.
De la manière dont évolueraient les événements, les pays qui s’ingénient à contourner le développement de la recherche scientifique , seul garant d’un développement durable sur tous les plans, auront décidé, à la place de leurs peuples,de signer un fâcheux et abominable mémorandum de dépendance inconditionnelle, intellectuelle,économique…préférant ainsi se cramponner aux jambes d’anciens colonisateurs profitant , à leur tour, de leur situation désastreuse de sous – développement, pour leur livrer du « prêt-à-porter »,du « prêt-à-utiliser », du « prêt-à-consommer», même s’il s’agit de l’avenir et du devenir de générations futures, globalisation oblige !
Il est temps, pour ces pays, de mettre en place les bases et les fondements d’une véritable politique nationale d’une recherche scientifique, technique, et technologique, capable à la fois,de produire localement des idées et des produits de première nécessité,et de profiter intelligemment des avancées remarquables,pour jouir comme toutes les nations qui se respectent, des bienfaits du développement de la création et de la créativité,tout en contribuant,avec fierté, aux efforts de l’humanité tout entière.
Ce seraient là, de notre point de vue, des germes de première nécessité pour que soient assurés les voies et moyens d’un développement durable moins dépendant, qualitativement et quantitativement, de l’extérieur. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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