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l\’examen et les professeurs

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Beaucoup de professeurs n’hésitent pas à mettre tout leur savoir faire pour saper l’examen blanc en disant à leurs élèves qu’il ne sert à rien de passer un test dont la note ne compte ni pour le passage en classe supérieure, ni prise en compte aux examens régional et national, que pour ces raisons qui sont, selon eux, plus que suffisantes, ils ne corrigent pas les copies car leur correction est peine perdue. Il y a un peu de vérité dans leurs allégations dont il faut reconnaître un peu de leur bien fondé. Mais l’examen blanc, n’est-il pas en lui-même, mené à bien et selon la rigueur qui doit lui être accordée, une occasion pour le futur  candidat à l’examen régional ou national, de s’exercer, de se préparer ? Dire à l’élève qu’il est inutile de passer l’examen  blanc et que sa copie ne sera pas corrigée c’est comme dire  à un athlète qu’il ne sert à rien de courir avant la compétition et que le chrono qu’il aura réalisé ne sera pas pris en considération. D’autres professeurs, à court de ressources ceux-là, se mettent en travers des textes officiels en promettant à leurs élèves que la note obtenue à l’examen blanc sera prise en considération au contrôle continu. Les premiers enfreignent l’éthique, les seconds, le règlement. Mais les uns et les autres sont blâmables car leurs actes sont contraires à l’esprit de l’examen blanc.

Il faut se rendre à l’évidence que l’examen régional ou national est une fin alors que l’examen blanc est un moyen.

Un moyen pour l’élève dans la mesure où il lui permet de vérifier ses connaissances et ses acquis, de combler les manques, de colmater les insuffisances, de revoir ses stratégies, de gérer au mieux son temps, de se préparer à l’examen aussi bien sur la plan physique et psychique que sur le plan de la remise au point de son apprentissage.

Un moyen pour le professeur de mesurer le degré de préparation de ses élèves à affronter de manière sereine l’examen régional ou national. En cela, il lui donne l’occasion de renforcer, de consolider, de corriger, et ce, en revoyant tel cours, sous telle optique, selon telle approche, de proposer des exercices de renforcement et de consolidation des acquis.
En fin de compte, je crois que le temps est venu pour que les professeurs mettent leur poids dans la balance pour faire réussir l’examen blanc, et qu’ils apportent toute leur contribution à convaincre leurs élèves de son intérêt et de la nécessité de le passer.

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2 Comments

  1. Ayoub
    07/05/2010 at 11:48

    Je suis tout à fait d’accord avec vous M. Zaid .
    Merci et bonne continuation !
    Ayoub: Professeur de Français.

  2. MOSTAFA FAHD
    09/05/2010 at 23:52

    l’examen blanc devrait constituer un outil didactique dans une evaluation formative;la programmation temporelle vient infirmer cette utilite didactique et atteste de l’incompetence des autorites pedagogiques!prof d’eps

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