La décharge publique d’Oujda, mise en place en 2005, est l’une des rares décharges controlées du royaume. Toutefois, et malgré lrd rfforts déployés, ses impacts sur la population et l’environement ne sont pas pour autant maitrisés. En témoigne un rapport de professionnels de la santé ayant participé à la caravane santé organisée par la FONDATION BASMA POUR LES OEUVRES CARITATIVES en étroite coordination avec la direction régionale de la santé oujda et le syndicat régional des pharmaciens d’officine d’oujda.
En effet, selon des sources bien informées, le diagnostic établi par un corps médical suite aux consultations effectuées par des médecins dans la zone LAGHYATINE dans la commune rurale ahl angaf, située à proximité de la décharge publique, des dizaines de citoyens sont atteints d’hépatite A. Et de préciser. Le corps médical, composé de spécialistes en médecine interne, générazistes, dentistes, ophtalmologues, ORL, pédiatres……, a confirmé que cette infection aigue du foie est due à l’infiltration des lixiviats émis par la décharge dans la nappe phréatique. Et l’on craint, soulignent nos sources, que cette infection de l’eau potable ne s’étende aux zones avoisinantes et qu’en conséquence, cette maladie contagieuse qui altère le fonctionnement du foie ne se prolifère.
La menece est encore plus grave puisqu’elle plane sur des ruraux pauvres ou vulnérables ne disposant pas de moyens nécessaires à une bonne hygiène immunitaire.
Informée des nuisances de la décharge et de la maladie, le député Abdenabi Bioui a adressé des correspondances au Wali de la région de l’oriental et gouverneur de la ville d’Oujda, au directeur régional de la santé publique et aux ministres de la santé et de l’environnement pour que soient prises des mesures à meme  d’éradiquer les diverses nuisances de cette décharge publique en vue de préserver la santé des populations.