Imaginons la joie d’une famille qui, aptçs une longue abscence, le retour f’un de ses membres qui travaille à l’étranger en situation irrégulière. La joie est encore immense puisque ce retour coincide avec la fete de l’Aid elkébir. L »immigré qui a fait des économies durant des mois de durs labeurs va aider sa famille démunie à subvenir aux besoins qu’impose cette occasion religieuse.
Amille lieux de scénario de liesse familiale, quelle ne fut grand le désaroi des familles qui vivent un drame indescriptible lorsqu’elles apprirent que les leurs membres qui travaillaient en situation irrégulière en Algére, ont été arretés par des militaires algériens au moment ou ils allaient franchir la frontière terrestre près du poste frontalier ZOUJ BGHAL de la préfecture Oujda-Angad vers mi nuit le mardi 23 courant.
En effet, 16 marocains, agés entre 18 et 36 ans ont été appréhendés, humiliés, inhumainement tabassés et dépossédés de l’argent qu’ils avaient économisé. Ces jeunes, comme d’autres marocains en algérie, travaillent dans divers secteurs productis notamment les métiers liés au batiment que la main d’oeuvre algérienne ne maitrise pas, et contribuent, de fait, au développement de l’Algérie. Quelle ingratitude!!!
Nous nous demandons pourquoi les autorités algériennes qui sont bien informées de leur présence et des activités qu’ils exercent sur ses territoire aussi bien pour des particuliers que pour des institutions publiques ne procèdent à leur arrestation qu’au dernier moment ou ils tentent de franchir la frontière. Nous nous demandons aussi pourquoi le pouvoir d’Alger n’ordonne pas leur traduction devant la justice algérienne pour qu’elle se prononce sur leur situatiob confiormément aux lois en vigueur..
En somme, il est clair que le pouvoir d’Alger transgresse la loi et bafoue cruellement les droits de l’homme et fait fi des valeurs humaines mondialeent reconnues.
Alertées, des autorités marocaines civiles et militaires, à leur tete Mohammed M’hidia se sont rendues au siège d’une association près de la lanière frontalière ou ils ont accueilli les victimes, ont pris en charge leur hébegement et les ont aiodés pécubièrement pour atténuer leurs souggrances et celles de leurs familles.
Par la meme occasion, nous avons appris que des centaines de marocains sont cloués le long de la lanière frontalière dans des conditions inhumaines de peur de subir le meme tort que leur compatriotes.
Mohammed Zerhoudi