Aux antipodes de son discours, le PJD perdrait de sa popularité
Meme si la présidence du conseil municipal de OUJDA est revenue au parti de l’istiqlal, à l’instar d’autres collectivités locales de la préfecture OUJDA-ANGAD, les derniers résultats des élections communales et législatives ont révélé que le pari de la justice et du développement-PJD- est la première force politique de la préfecture en 2011. Au fait, sur les 65 sièges à pourvoir, le PJD en a remporté 23. Aux législatives, il a décroché 2 des 4 sièges mettant aux prises une trentaine de listes, surclassant des prtis fortement enracinés dans la préfecture tels le PI, le MP ou le RNI.
Cet exploit ne s’est pas limité à OUJDA, il a touché plusieurs régions du royaume. Ainsi, le PJD s’est positionné en première force politique sur l’échiquier national. Cette position de leader lui a conféré la présidence de l’actuel gouvernement et a permis à ses militants d’intégrer plusieurs organismes élus et des sphères de décision politique avec une majorité reposante ou, le cas échéant une opposition assez importante quantitativement
Cette nouvelle reconfiguration politique a redonné beaucoup d’espoir aux citoyens et plus particulièrement aux classes moyennes et défavorisées. Mais aujourd’hui quelle ne fut grande la déception des communs des mortels. En ce moment ou les mandats électoraux tirent vers leurs fins, la déception se généralise A l’échelle nationale, patronat, syndicalistes, salariés et fonctionnaires, en colère, s’indignent. On reproche au gouvernement Benkirane de mettre à exécution, contrairement au programme électoral du PJD, des politiques publiques impopulaires qui non seulement ne répondent pas à leurs attentes mais qui ne font qu’aggraver davantage le déficit socio-économique En effet, on s’indigne de la hausse des prix de produits de base, de carburants, des factures d’eau et d’électricité
La politique fiscale est aussi pointée du doigt. Les impots s’élèvent alors que l’assiette fiscale baisse. Par ailleurs, le nouveau système de la caisse de retraite ne cesse de soulever, à l’instar d’autres décisions estimées impopulaires, de vifs mécontement. C’est le cas de la santé, de l’enseignement, de l’emploi, du transport……
A OUJDA, on évoque de plus en plus l’échec du PJD On reproche aux 23 élus du PJD de ne jamais avoir constitué une forme de propostions et d’alternatives. Ils se sont toujours opposer à la présidence en guise de vengeance contre Omar Hjira qu’ils accusent de leur avoir chipé la présidence. Les 2 députés du parti à OUJDA ,eux aussi, n’ont rien apporté de concrtes à la préfecture
En somme, on reproche au PJD d’etre aux antipodes de son discours poltique, de son programme électoral. Aussi se demande-t- on si le PJD ne risque pas de perdre de sa popularité ou de réctifier le tir avant les prochaines échéances électorales.
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Dans un contexte politique se caractérisant par des conflits trop politiciens et peu soucieux de l’éthique en général, seules des élections libres et transparentes, comme espéré d’ailleurs, décideraient de la popularité de chaque parti. Le reste , du moins pour moi, c’est plutôt du « koukh fia nnkoukh fik »