Zaid tayeb

En dehors de la question 7 qui manque de clarté car d’une part, elle demande aux élèves de se focaliser sur les deux premiers paragraphes alors que l’activité demandée porte sur les trois paragraphes et de l’autre elle leur demande de relever ‘’2’’ actions que font ‘’les femmes ; les enfants ; les mendiants’’, alors qu’une seule action aurait suffi, l’examen régional de l’AREF de l’oriental est dans les normes.

-Le texte, structuré en trois paragraphes bien distincts et bien proportionnés, est bien choisi aussi bien par sa thématique que par son organisation en trois tableaux tel que cela a été précisé dans la question 7. Il est certes tronqué mais loin d’être mutilé puisqu’il conserve son unité.

-Les questions de compréhension, claires et bien posées, exigent des candidats des réponses précises et bien définies.

La production écrite, en relation avec le thème du texte de base, est d’ordre social. C’est un sujet argumentatif à thèse et antithèse où les élèves sont conviés à exprimer leur point de vue en faveur de l’une ou l’autre ou sous forme de synthèse.

Pour une fois et après bien des remarques à l’allure de  critiques dirigées contre l’AREF de l’oriental pour sa responsabilité dans le laisser aller ou le laisser faire relatif à la mauvaise préparation des examens régionaux de français, celle-ci a, enfin, écouté la voix de la raison qui n’était, hélas ! pas bien loin de ses locaux et  qui s’était élevée plus d’une fois pour dénoncer la médiocrité des examens régionaux de français. Ces critiques m’ont valu la perte de l’amitié de ceux à qui l’AREF de l’oriental a confié la tache d’élaborer ou de sélectionner les épreuves de l’examen de français des premières années du baccalauréat car l’orgueil et la vanité avaient eu le dessus sur la raison et la sagesse et par conséquent sur l’intérêt de nos enfants. En effet, les examens régionaux de français d’avant cette année souffraient de beaucoup d’insuffisances et de travers dus surtout à la mauvaise reformulation des questions et à l’ambigüité des réponses qu’elles pouvaient suggérer chez les candidats qui demeuraient désemparés devant des situations d’indécision et par conséquent de blocage et le blocage engendre le doute, la stérilité et l’abandon. Ces examens régionaux tels qu’ils avaient été conçus avaient nui à l’esprit de l’évaluation certificative en ayant porté de sévères coups aux résultats des candidats et au taux de réussite à l’examen final. C’est sans doute la première année depuis bien longtemps que l’examen régional de français de l’AREF de l’oriental a été conçu de manière intelligente dans la mesure où les élèves ont été mis dans une situation qui leur permet de répondre de manière nette, claire et précise.