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Pourquoi nos enfants ne veulent plus faire l’effort dans leurs études

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Aujourd’hui plus qu’avant, notre pays souffre de l’état des études au sein des établissements scolaires. Les instituteurs souffrent de la malveillance des élèves, les parents souffrent de l’indifférence totale de leurs enfants vis à vis de la réussite scolaire. Quand aux professeurs des facultés, ils se retrouvent devant des étudiants sans niveau et sans maitrise des connaissances de base qui normalement devaient être acquises en obtenant le baccalauréat. Une déception qui est exprimé par les responsables, qui malgré les efforts fournis, le résultat reste loin de leurs attentes. Le sujet sur l’éducation est le plus débattu, et malgré les différents projets mis en œuvre, le niveau des élèves se dégrade d’avantage. Cependant, la solution est loin d’être impossible. Les trois acteurs jouent un rôle primordial dans l’amélioration du niveau éducatif. Les parents, les professeurs et les responsables du secteur, l’un complète l’autre et chacun d’entre eux a une mission qu’il doit assurer jusqu’au bout. Cela dit, cette complémentarité est rarement respectée et rares sont les cas où on assiste à une présence positive des trois acteurs. Une entraide évidente qui implique de nouvelles dispositions et une nouvelle façon de voir les choses.

En effet, dés son très jeune âge, l’enfant est encadré et éduqué par ses parents et par ses instituteurs. Ce double apprentissage qu’il reçoit, lui permet de construire sa propre personnalité et son propre avenir. Ce suivi et cet encadrement permanents, sont indispensables pour que l’enfant ait les bases d’une bonne éducation. Une éducation qui est basée sur la persévérance, la motivation, la responsabilité, l’entraide et le respect dans tous ses sens. Une enfance bien entourée et une adolescence bien surveillée ne pourront être assuré sans l’aide de personnes conscientes et responsables. Une famille qui prend au sérieux l’avenir de son enfant, qui fait de son mieux pour être toujours à son écoute et lui apprendre à affronter la vie avec courage et assurance.  Les instituteurs à leurs tours, essayent par tous les moyens de faciliter l’absorption de l’information et de mettre à la disposition des élèves les différents outils pédagogiques pour qu’ils aient un niveau qui reflète la qualité de l’enseignement reçu. Cependant, cet effort qui doit être fourni par les deux côtés est de plus en plus absent. Les parents sont absents et se préoccupent de moins en moins des besoins de leurs enfants. Ils achètent l’amour et la confiance par l’argent et les leçons de morale sont presque négligées. Les enfants grandissent dans un environnement sans fondement et les parents ne se rendent compte de leur faute que quand leurs enfants arrivent à l’âge de l’adolescence. Un âge où il devient difficile de gérer les réactions de ses enfants et où le conseil est presque intolérable. Les instituteurs sont aussi fatigués de gérer les différentes réactions de leurs élèves qui sont souvent violents et impolis et qui ignorent le sens du respect. Les responsables du secteur jouent à leurs tours un rôle dans la stagnation des stratégies éducatives. On n’investit plus dans le renouvellement des outils pédagogiques et on ne mène aucune étude empirique qui développe notre éducation et l’adapte aux nouvelles approches et méthodes d’enseignement appropriées à la culture de notre pays.

Notre pays investit dans tous les secteurs et les développe dans le bon sens, et le secteur éducatif est le seul qui ne connaît aucun changement depuis des années déjà. Nous demandons ainsi aux différents acteurs de réagir tant qu’il est possible et de sauver nos générations futures d’une ignorance dont les dégâts peuvent être inestimables.

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2 Comments

  1. prof
    02/02/2014 at 16:38

    en réponse a votre question du titre c est a cause des programmes ils sont trop optimal s et dépassent largement leur capacités depuis le primaire jusqu au cycle qualifiant;ainsi des le début ils ont des notes très basses et pourtant on les fait passer au niveau suivant par motif de la carte scolaire;ainsi au second cycle ils se sont incapables face a un programme ou ils doivent réaliser le transfert des connaissances alors qu eux ils n ont même pas les données de base;comme exemple en français ou ils doivent étudier des œuvres et faire des analyses littéraires alors qu ils ne savent même lire ni écrire une simple phrase .

  2. khalid Barkaoui
    16/02/2014 at 13:17

    J’ai apprécié la pertinence de votre analyse et la fluidité de ton style qui dénote d’une forte culture éducative en particulier.La question que vous avez évoqué mérite une pause de réflexion, car une institution scolaire est un investissement colossal auquel l’Etat à allouer des moyens didactiques et un capital humain en vue de dispenser un enseignement de qualité à des apprenants censés gérer notre avenir.Or, tout le monde parle aujourd’hui du niveau défaillant de nos élèves qui ont du mal à ressentir l’immense plaisir à assister à des cours ce qui aura un impact négatif sur le développement de notre pays.Il urge donc d’organiser un débat public autour de la politique éducative en vue de mettre en place un système éducatif efficace et performant à l’instar des pays asiatiques ou la Finlande ou le canada qui ont atteint un niveau respectable incarné par la position de ces pays dans les tests internationaux( je fais allusion au PIRLS et à TIMMS)

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