L’académie d’éducation et de formation de l’oriental est considérée comme une force motrice dans le développement régional. Mais le développement reste tributaire de la mobilisation des acteurs publics et privés autour d’enjeux stratégiques ou communs tels que la formation, la bonne gouvernance, la gestion de la chose éducative et l’échange d’expertises avec des organismes étrangers ou nationaux. Le territoire de l’Aref devient donc, dans ce contexte, un espace d’investissement et de rayonnement, ce qui a un impact considérable et direct sur toute la région. Je reprends le principe de la bonne gouvernance et son acception car c’est un processus permettant d’optimiser la prise de décision, prend en compte, dans le secteur de l’éducation, la formulation des politiques éducatives, leur adoption, leur mise en œuvre et leur évaluation. Fondée sur l’adhésion et la participation, elle est déterminante pour le développement durable, qualitatif et quantitatif de l’éducation. Les réformes éducatives nécessaires imposent ainsi une meilleure maîtrise du pilotage et de la gestion du système, en valorisant les ressources humaines par la formation initiale et continue, en agissant sur la gestion centrale et déconcentrée. Pour arriver à cette fin l’Aref doit permettre l’obtention d’un consensus régional en favorisant l’implication de tous les acteurs régionaux et locaux. Pour ce faire, l’installation de structures de pilotage, d’administration, d’action, de gestion, de communication et d’évaluation pertinentes s’avère nécessaire, ce qui permettra une vision globale de la réforme et la mise en synergie des ressources humaines et financières.
La bonne gouvernance suppose la promotion d’une culture de la concertation, la transparence de la décision, la participation d’acteurs qui se fassent confiance ainsi que la valorisation des cadres impliqués ; visant systématiquement à l’équité, elle favorise la régulation sociale.
Avec l’arrivée du nouveau Directeur de l’Académie d’Education et de Formation de la région de l’Oriental, Monsieur Mohamed Dib, tous les observateurs sont convaincus qu’on assiste à une mutation en matière de gestion éducative.
Lors de ses multiples rencontres avec les partenaires sociaux ou le comité d’établissement de l’académie, le nouveau chef de cette grande institution na’ pas cessé   d’insister sur un grand nombre d’orientations et qui constituent un véritable plan d’action. Dans son allocution, devant tous les fonctionnaires de l’Académie à l’occasion de sa première réunion avec eux,  le directeur a rappelé les rôles stratégiques assignés aux académies au niveau de l’éducation et de la formation. A ce propos, il a longuement mis l’accent sur la nécessité de créer une atmosphère saine se basant essentiellement sur le travail d’équipe, de concertation permanente, d’échange et de collaboration entre les différents services.
L’ouverture sur l’autre et la communication a t- il ajouté sont des conditions incontournables pour pouvoir apporter du changement. Un changement avec lequel toutes les compétences doivent être valorisées car la région de l’Oriental dispose d’un grand potentiel en matière de ressources humaines éducatives .ces compétences n’attendent que l’opportunité pour faire éclater leur génie créatif. Le rayonnement culturel et pédagogique au niveau de l’académie sont les soucis majeurs du directeur de l’Arefo qui a donné tous les gages de réussite pour promouvoir « le pédagogique » qui est le cœur battant de toutes les institutions éducatives. Pour ce faire il a incité tous les responsables de passer à l’action et d’innover pour ne pas polariser l’acte éducatif dans la gestion quotidienne de « l’administratif ». Nous assistons donc à une gouvernance éducative reposant sur une pédagogie participative autour d’une multitude de projets et de chantiers .