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Le charme des « hanout » au Maroc.

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Le charme des « hanout » au Maroc.

Houssam Kajja

Le Maroc est un pays qui possède plusieurs symboles, qui peut être culinaire ou architectural, mais un emblème se démarque : ce sont ces fameux « Hanout (épicerie) » avec tout ce dont un foyer a besoin.

Il est complètement impossible d’aller au Maroc et de ne pas apercevoir ne serait-ce qu’un seul hanout.

Ces petits commerces tenus majoritairement par des hommes et une famille qui se transmet ce business de génération en génération.

Très souvent l’emplacement de ces épiceries se trouve dans le garage d’une maison qui a été aménagée pour l’occasion et pour faire un petit bénéfice à la fin du moi. Quand le père n’est pas là pour s’occuper des clients, c’est automatiquement le fils qui prend la relève.

Les marchandises des « Mou l’hanout (l’épicier) » est vraiment varié, car ça va de la farine pour le pain jusqu’aux couches pour bébé en passant par les friandises pour les enfants.

« Mou l’hanout » fait le bonheur des ménagères marocaines et vis versa, sans arrière-pensée bien sure.
Car en cas de « pénurie » à la maison de javel, de farine ou de shampoing, elles ne font absolument pas comme la plupart des femmes européennes qui montent dans la belle voiture pour aller au supermarché et acheter directement ce qui leur manque, les femmes marocaines, Elle, envoie une de ses progénitures courir chez l’épicier. Et si le mari a oublié de laisser de l’argent à la maîtresse de maison, alors dans ce cas-là le boutiquier marque la créance dans le célèbre carnet de crédit a petit carreaux .
Ce calepin est sans aucun doute l’écuissons du commerçant dans lequel chaque page est dédiée à chaque famille du quartier. Cela permet aussi de garder le client qui règle sa dette à la fin du moi.

Je me suis permis d’ailleurs de remarquer une chose assez flagrante : tous les épiciers qui vendent des graines de tournesol et des amandes grillées, sont très souvent mate de peau, mais aussi « chelh (Berbère) ».

J’ai posé la question suivante a un épicier «  quelle est la marchandise que vous écoulez le plus ? », ce dernier m’a répondu en souriant en me disant «  la marchandise que je vend le plus est sans aucun doute les friandises, sucreries et gâteaux car il ne se passe pas une seule journée où un enfant m’en achète, en second ce sont les produits ménagers tels que la javel (tide), etc. »

Pour conclure je pense que les supermarchés, malgré le fait qu’ils commencent à pousser en grand nombre au Maroc, ne remplaceront jamais les épiciers et leurs conseils aussi précieux qu’ils le sont, ainsi que le charme qu’ils provoquent dans les « driba(rues) » .

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1 Comment

  1. بقال بوشرى
    21/10/2023 at 23:50

    Les épiciers souffrent du fait de n’avoir qu’une faible marge sur la vente de leur marchandise du fait de la concurrence déloyale des grossistes qui vendent non pas au gros comme leur nom l’indiquent mais au détail,se contentant d’une faible marge mais bénéfique pour ces derniers puisqu’ils vendent en quantite et au comptant. Pour ce qui est des crédits ou créances, elle sont le plus souvent douteuses,les familles dans le besoin sont de mauvaises foi et surtout insolvables. Sans compter les pertes sur la marchandise invendu donc périmé,les vols et les escrocs ..un revenu descent pour l’épicier du coin ,c’est trop demandé?

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