Liberté chez les jeunes ; une expression confuse.
La liberté d’expression, les droits de l’homme, le développement durable. Tous ces mots, nous donnent envie de respirer, de sortir de l’ombre et de donner libre accès à nos ambitions. Cependant, plusieurs notions d’une vie saine deviennent de plus en plus singulières. Notre mode de vie a changé, il y a plus de liberté d’expression, plus de liberté dans nos façons d’agir publiquement, on ne fait plus attention aux regards des autres sur nous, ni à la réaction négative de notre entourage, on fait désormais ce qu’on veut, quand on le veut et comme on le veut. Peut-on alors parler de liberté, lorsque cette dernière est utilisée comme un voile pour cacher des indignations qui portent atteinte à notre religion ?
Chaque pays développé a parcouru avant son développement un long chemin, qu’il a tracé en se référant à des règles et à des lois qui répondent aux attentes de son peuple. De ce fait, chaque changement est accompagné d’une stratégie de développement adaptée aux coutumes et aux croyances de ces citoyens. Cependant, nous ouvrons l’œil ces dernières années sur des changements très contrariés. D ‘une part, les discussions sur le développement excédent de jour en jour et d’autre part, la sensibilisation sur l’importance de l’éducation, de l’éthique et de la religion s’enchainent par tous les moyens.
Notre pays est connu par son ouverture sur le monde et par la diversité de ces orientations, c’est un atout qui lui permet de bénéficier de plusieurs avantages au niveau international. Cela dit, cette ouverture peut aussi constituer une contrainte pour le pays. Au Maroc, l’islam est appliqué dans la nouvelle constitution et l’ouverture d’esprit des marocains est appréciée par tous les étrangers qui affirment avoir la liberté de pratiquer leur religion sans être dérangé. Cependant, cette notion de liberté devient synonyme de plusieurs concepts opaques. La notion de la vie est devenue plus proche à l’occident qu’à l’orient. Les jeunes d’aujourd’hui comprennent à peine ce qu’est le vrai sens de leur région et sur quel principe elle se base. Leur seule préoccupation est la séduction des filles et la consommation des drogues. Ils donnent de moins en moins importance à la lecture et au savoir faire, ils ne font plus d’effort pour réussir leur année avec une note honorable, ils cherchent plutôt à trouver des pistons pour leur gonfler les notes. Cette image que les jeunes ceux sont appropriés représente un danger pour l’avenir.
Il y a deux contraintes dont il convient de mettre en lumière. D’abord, il y a les parents et leur rôle dans l’éducation des parents. Qu’ils soient riches ou pauvres, les parents jouent un rôle principal dans la réussite éducative et professionnelle de leur enfant. Ils sont soit soucieux de l’avenir de ce dernier et s’investissent à fond pour lui assurer une bonne éducation et ainsi veiller à ce qu’il obtienne un poste qui le mérite. Soit, ils sont toujours occupés par leur travail et ne trouvent plus le temps pour communiquer avec leur enfant, ce qui provoque une tension entre les parents et ce dernier qui ne les écoute plus, car pour lui ils n’étaient pas là quand il avait besoin d’eux. Malheureusement, le deuxième cas est le plus présent dans les familles marocaines, les parents sont toujours occupés et les enfants ont plus la liberté de réagir à leur guise. Ce manque de quiétude de la part des parents ne se ressent qu’après avoir remarqué les résultats de leur négligence. L’enfant manque de base religieuse, ignore l’art de vivre et n’a aucun but, ni devise dans la vie. Cette faille est la base des résultats que nous obtenons actuellement au niveau de l’éducation, de l’éthique et de la pratique de la religion.
La deuxième contrainte comprend plutôt le rôle de l’école, de la rue et de l’entourage qui peut influencer positivement ou négativement les jeunes adolescents. Qu’il soit issu d’une famille pauvre ou aisée, ce n’est pas là la question, le problème provient de la manière avec laquelle le jeune conçoit la vision de ce qui l’entoure d’impureté et de séduction diverses. Et la conscience de ce danger dépend des principes de l’éducation que l’enfant a reçu. Il est alors soit séduit par ce nouveau monde qu’il aime découvrir, soit il l’affronte par ces principes et essaye d’influencer son entourage par sa vision positive de la vie. Et c’est cette deuxième catégorie que notre pays en a besoin. Une jeunesse bien cultivée, qui représente sa religion comme elle se doit d’être présenté. Une jeunesse qui est plus citoyenne et plus consciente que le développement du pays dépend d’elle et de ses ambitions. Une jeunesse qui n’attend rien de l’autre, mais qui fait tout pour gagner l’attention de son entourage.
Pour que cela soit possible, il faut donner plus d’intérêt au temps consacré à nos enfants et à découvrir leur passion dans la vie, car si chaque enfant poursuit le chemin qu’il choisit, nous aurons des experts dans tous les domaines. Il faut aussi se préoccuper du temps libre de ces enfants et de l’occuper par des activités culturelles ou sportives car cela contribue à développer un équilibre cérébral chez l’enfant. Et enfin, il ne faut pas oublier que la base de toute éducation est l’autobiographie de notre prophète Mohammed (Salut et Paix soient sur lui), qui représente un exemple riche de principes et une diversité de Hadiths qui nous guident vers le chemin du bonheur et qui nous glisse sur les rails du succès.
Aucun commentaire