PROVINCE  DE  FIGUIG :

 NECESSITE D’UN PROGRAMME  EXCEPTIONNEL

  DE DEVELOPPEMENT DURABLE, GENERALISE.

    Nombreuses sont les pistes et propositions constructives, dont nous ne prétendons guère en détenir, la primeur, l’originalité, ni le monopole, qui sont de nature à appuyer substantiellement les efforts déployés par tous les partenaires, en vue de mettre sur des rails sûres, le processus, tant souhaité et attendu, de développement de la province de Figuig.

 Ni langue de bois, ni non plus, langue de buis, la province de Figuig connaît un certain retard de développement, comparée à d’autres provinces de plusieurs régions du Royaume, et ce, en dépit de diverses opérations  répétées de mise à niveau.

 Les multiples études et travaux de chercheurs spécialisés,  sont d’une clarté si limpide, que les habitants des différents coins de la province, s’interrogent  avec une grande inquiétude, sur leur sort et leur avenir. Ces investigations ont  permis d’alerter les services compétents. Les chantiers de projets demeurent, malgré tout, bien en deçà des attentes des populations.

En référence à des conclusions de séminaires tenus, selon une fréquence et un rythme soutenus, les besoins en infrastructures, parfois élémentaires, seraient constatables de visu, en milieu urbain ou semi- urbain : ce seraient les cas de Tendrara, Bouarfa, Ain Chair, Bouaanane, Béni Tadjit, Talssint, Iche, Abbou Lakhal, Figuig.

Quant à la situation en milieu rural ou semi- rural, elle serait particulièrement alarmante, exception faite de l’axe routier reliant Bouarfa  à Er-Rachidia,  qui contribuerait, dans une large mesure, au désenclavement du sud ouest de la province.

Il importe de signaler que si les travaux d’aménagement et d’équipement, d’assainissement, d’électrification, d’adduction de l’eau potable, de construction de routes, entre autres, sont satisfaisants dans l’ensemble, leur entretien requiert une attention toute particulière. Il en est de même pour ce qui est de la construction et de l’entretien de bâtiments à caractère social, éducatif, administratif, tous secteurs confondus, la province de Figuig semble s’auto-suffire, du moins, quantitativement, bien qu’en milieu rural, beaucoup reste à faire.

Notre souci majeur ne consistant pas à dresser un bilan exhaustif des réalisations, nous avons toutefois, la nette impression qu’elles sont encourageantes et à même de changer le visage et le paysage du territoire de  la province de Figuig.

Mais, si les réalisations parlent d’elles-mêmes, les carences, elles,  se localisent/se

Précisent progressivement en fonction de l’évolution de la société.

Alors comment apprécer, diagnotiquer, pronostiquer les macro- besoins de la province de Figuig ? Eh bien, tout en travaillant à  cours terme, il est indispensable de travailler à moyen et à long terme, c’est ce qu’on appelle la planification/la préparation de programmes prévisionnels.

C’est donc, au niveau de nouvelles attentes, de nouvelles exigences, de nouveaux besoins, qu’interviennent les grosses machines de développement durable, qui concerne ce  qui est de nature à favoriser le développement  dans  tous les domaines, sans   aucune exception : intellectuel, éducatif, culturel, sanitaire, économique, spirituel,  environnemental, entre autres…de l’être humain, à contribuer à sa quiétude, son bonheur, et sa sérénité.

    Le développement de la province de Figuig est crucial, et tous les acteurs partenaires sont d’accord à ce sujet, à condition que soient mis en chantier des projets audacieux, susceptibles d’intégrer les nouveaux besoins des populations, dans un vaste programme exceptionnel  de développement durable, et généralisé. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI