Si tout le monde était des Chergui !
Je plains Monsieur Chergui tout en lui faisant la révérence, qui, malgré toutes les bonnes intentions qui animent ses interventions à travers ses écrits sur le site OUJDACITY, beaucoup de ses adversaires s’érigent contre son franc parler. Ses écrits, porteurs d’une vérité qui n’est pas du goût de tout le monde, dérangent par leur franchise et leur profondeur, par la qualité de la langue qu’il sait si bien adapter à la nature de chaque sujet, par la variété des thèmes qu’il traite, par l’humeur qu’il y met. Tantôt c’est un ruisseau calme et paisible qui serpente sur un lit d’émeraudes poli par le concours conjugué du temps et de l’eau, dans des ondulations lentes et paresseuses à travers les vergers verdoyants de la vallée. Tantôt c’est un terrible fleuve qui gronde et tonne charriant sur son passage des épaves qu’il crache et vomit avec une grimace de dégoût, un peu plus en aval. Tantôt c’est une cataracte qui dans sa chute verticale déverse ses trombes d’eau qui se déversent en un vacarme assourdissant dans l’abîme creusé dans la roche.
Avec Monsieur Chergui, chacun trouve son compte et dans le registre et le niveau de langue qui lui sied. Il répond à la courtoisie par la courtoisie, à l’obscénité par l’obscénité, à l’aboi par l’aboi. Coup pour coup. Et le dernier coup lui revient toujours. Qui de lui ou de ses adversaires, trop nombreux, hélas !abandonne la lutte l’oreille basse et la queue entre les pattes ?
Il dit à chacun sa vérité, fait voir à chacun la bosse qu’il porte sur le dos et qu’il ne voit pas ou feint d’en ignorer l’existence. Ses détracteurs, qui ont souvent ‘’de la pâte dans le ventre’’, comme on dit dans la langue commune de chez nous, et de la pate bien levée, voient dans ses propos des allusions malsaines contre leurs personnes qui sont de nature à menacer leurs intérêts, qui ne sont que médicres. Ils se découvrent en réagissant maladroitement à ses discours pour se justifier ou se défendre contre les allégations voilées ou manifestes de ce qu’ils appellent leur accusateur et tombent inévitablement dans l’erreur ou la contradiction. Ce qui donne à Monsieur Chergui matière à écriture et lui permet par la même occasion de les reconnaître nommément : aussi montre-t-il à chacun ses vices et ses torts. S’ils avaient gardé l’anonymat, ils seraient sans doute passés inaperçus. Les moins hardis d’entre ses adversaires prennent des masques. Cela ne l’empêche aucunement de les voir sous leur déguisement bouffon. Aussi se liguent-ils contre lui en des hordes sinistres et pitoyables.
Combien d’articles il a écrits pour faire comprendre aux directeurs d’établissements la différence entre la grève et le boycott. Entre le droit de militer dans un cadre légal et le pseudo droit de le faire sous des couverts honteux ! Combien d’articles il a écrits pour dénoncer certains de ces collègues les plus proches d’entre les inspecteurs, ceux-là qui n’hésitent pas à créer des occasions postiches pour se faire indemniser ! Et ces professeurs qu’il a épinglés dans un état de manquement au devoir et à qui il a déclaré une guerre sans merci ! Le ministre lui-même n’a pas été épargné pour ses nombreux déraillements dont chacun se souvient en se pinçant la lèvre inférieure !
On ne pourra que nous écrier : ah ! Si tous les inspecteurs, si tous les directeurs, si tous les professeurs, si tous les ministres de l’éducation nationale étaient des Chergui ! Le système éducatif et scolaire ne se porteraient que mieux !
2 Comments
لا أحد يكره الصراحة لكن هناك طرق مختلفة لإيصالها ولعل أفضلها على الإطلاق هي ما كانت نهرا رقراقا يروي و لا يجرف .يستفيد الناس من عذوبة مائه و لا يتبرمون إلا من مياه جارفة وقت الهيجان .ما أجمل التلطف في الكلام و إيصال الفكرة بالكلام الحسن.و لقدة صدق القائل :
من الناس من لفظه لؤلؤ***يبادر باللقط إذ يلفظ
و بعضهمو قولهم كالحصى***يقال و يلقى و لا يحفظ
M.zayed votre langue est magnifique et nous avons un immense plaisir à vous lire. Vous avez le don de nous faire voyager à travers un fleuve de pensées fluide et dont l’eau est d’une limpidité incroyable.Que Dieu vous préserve.