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Sur les résultats du baccalauréat 2012

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Les familles ayant eu un des enfants à passer le Baccalauréat devraient s’attendre à un tel type d’article. je ne mettrai pas la barre haute à la manière de Ssi Med Essahlaoui de son titre: Des examens au concours, le spectre des inégalités persite…, en utilisant un style fort hautain et académique, car il fait rater l’occasion à un bon nombre de gens de se retrouver ou à s’identifier partiellement ou totalement dans cet article. Ce qu’il a dit trop haut, moi je le projette trop bas, pour que cette projection soit sous sa forme la plus simple à aborder.

La fin du mois de juin et le début juillet furent d’une morosité sans précédent dans les annales de la proclamation des résultats du bac, des surprises de tout genre ont secoué une grande majorité de familles à enfant(s) candidat(s) de l’oriental. Des moyennes inattendues ont été enregistrées sur l’échiquier des réussites. Ceux qui s’attendaient à une forte moyenne, par leur travail ont vu cette moyenne chuter du quart au tiers de ce qui fut escompté. De même, ceux qui semblaiaient avoir fait juste ce qu’il fallait pour passer le cap, se sont retrouvés avec des moyennes inespérées dépassant des fois le quart jusqu’au tiers de ce qui fut escompté. Est-ce le hasard dans la destination qu’ont pris tels groupes de copies au lieu d’autres. c’est une question qui n’ a pas céssé de me travailler la tête depuis ce temps. Bien entendu, je ne suis pas laissé emporté par l’euphorie de la secousse pour clamer haut et fort en face des responsables que c’est unjuste! Même si cet acte isolé aurait rentré dans les faits, il aurait été perçu comme tel ni plus ni moins.

Maintenant que le temps est passé, et que la couleuvre a bel et bien été avalée mais sans être digérée et l’euphorie a cédé la place au calme, nous refaisons le match avec un esprit de sérénité et de responsabilité. Il est vrai que c’était une secousse vécue par un grand nombre de familles, dont les parents n’ont pas su quoi dire ni quoi faire. Certains se sont précipités vers l’académie en demandant des explications et ensuite à vérifier les notes et les réponses furent dans les quelques heures qui suivent: Ce sont les vrais notes! Mais quelles notes? Les notes des correcteurs sur les copies ou les notes méritées par ces copies. Dieu seul sait si ces gens sont allés voir les copies, ou c’est seulement une façon d’envoyer le demandeur sur les roses. Je suis de nature à parier plus pour ce dernier cas, car connaissant le directeur de l’académie, il n’est pas du genre à permettre ce genre de vérification mais plutôt à envoyer les gens sur les roses mais dans les règles de l’art.

Devant une telle situation, il suffisait d’un petit groupe d’initiateurs bien rodé dans le dommaine de l’encadrement et de l’organisation, et les choses auraient pris une autre tournure. Les gens étaient prêts à tout jusqu’à saccager les locaux de l’académie, car les tensions étaient vives et on savait comment les choses allaient commencer mais on ne savait pas comment elles allaient finir. La leçon est donc là, et c’est une leçon à retenir pour les années qui viennent, à ne pas sousestimer la colère populaire surtout quand elles issue d’injustices maladroitement répétées. Je dis bien maladroitement répétées, car il y a des lycées où les moyennes étaient relativement élevées, et dans d’autres lycées c’est le contraire. Il y a eu des matières dans lesquelles les élèves se sont sentis subir des casses systématiques, par le biais de correcteurs dont l’art et la manière de corriger reste incompris.

Pour éviter la masscarade de l’été passé, il y a toute une gestion à mettre en route, pour la correction des examens du baccalauréat, en ce sens qu’il faut prévoir les moyens humains et matériels nécessaires pour que cette tâche se passe dans les meilleurs des conditions. Prendre plus de temps de façons à permettre aux correcteurs de faire leur travail dans des conditions convenables, et éviter des temps courts avec comme conséquences la pression exercée sur les correcteurs et dont le résultat immédiat : une  correction baclée qui ne conduit qu’à l’arbitraire. Et l’arbitraire, Dieu seul sait quels sont ses aboutissements. Comme il faut aussi optimiser le nombre de copies par correcteurs, car il inconcevable d’affecter des centaines de copies à quelques personnes et de laisser d’autres correcteurs à l’écart.

Pourquoi ne pas envisager cérrément la double correction! C’est une démarcche judicieuse qui nous évite tout soupçon pesant sur la démarche suivie jusqu’à présent.

Enfin, je souhaite avoir tout tout dit à propos des résultats du Bac de l’année 2012, de la session ordinaire. Dans mon prochain article, je parlerai des concours d’accès aux établissements d’accès régulés de l’UMP.

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1 Comment

  1. Passager
    05/09/2012 at 11:43

    Bien Dit Monsieur NOUGAOUI, Mais il faut d’une façon ou d’une autre donner aux victimes dont vous avez parlées leur droit. Il ne suffit pas de réfléchir à une correction du futur mettant en marge le correction du Présent.

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