18 avril 2012

Rabat  –
Le Conseil national fédéral du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a appelé à la consécration des règles de bonne gouvernance dans la gestion interne des médias publics, en accordant la priorité dans tout projet de réforme à la refonte totale des mécanismes de gestion.

Dans un communiqué rendu public mardi, le Conseil souligne l’importance d’inscrire les valeurs de la qualité, de pluralisme, de créativité, de prééminence du produit national et de transparence en tant que conditions sine qua none de bonne gouvernance, estimant que ces principes ne sauraient être mis en oeuvre dans le cadre des structures organisationnelles et professionnelles actuelles.

Dans le cadre de l’autorégulation de la profession, le communiqué a mis en avant les dispositions de la Constitution qui plaident en faveur du respect de la liberté d’expression et de presse ainsi que du référentiel universel des droits de l’Homme. La profession est en droit de s’organiser en toute indépendance et démocratie, fait valoir la même source, ajoutant que le « rôle des autorités doit se limiter à encourager cette démarche et à légiférer dans le strict respect de ces principes ».

Au sujet du projet du Code de la presse, le Conseil a insisté sur la nécessité de faire preuve de sérieux dans la discussion des amendements à introduire afin que ce texte « puisse refléter l’esprit de la Constitution et les revendications défendues par les forces démocratiques et syndicales », particulièrement l’adoption de ce texte en tant que référence unique en la matière, loin de toute stipulation de peine privative de liberté ou autres atteintes à la liberté d’expression et d’opinion.
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