L’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc, condition pour la relance de l’UMA (Institut Thomas More)
17 février 2012
Bruxelles –
L’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc est une condition sine qua non pour la relance de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), a estimé l’Institut Thomas More, dans un rapport présenté jeudi soir à Bruxelles.
Rappelant les derniers signes de réchauffement entre le Maroc et l’Algérie, notamment l’échange de visites au niveau ministériel ainsi que la signature de plusieurs accords de coopération, le rapport souligne que malgré ce rapprochement, et l’appel lancé par SM le Roi Mohammed VI lors du discours du trône le 30 juillet, la frontière reste fermée, entravant l’intégration maghrébine.
Selon ce rapport intitulé « L’Union européenne et le Maghreb: quel engagement un an après le printemps arabe », le Maghreb reste un espace fragmenté marqué par l’absence ou la faiblesse des échanges et des coopérations entre les partenaires.
Alors que les échanges commerciaux des pays de l’UMA avec l’UE représentent entre 60 et 70 pc de leur commerce extérieur, les échanges intra-maghrébins ne représentent que 2 pc avec pour conséquence une perte estimée à deux points de croissance économique, soit plus de 10 milliards de dollars pour l’ensemble de la région.
MAP
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