Oujda: La discrimination entre les quartiers pauvres et les quartiers aisées dans la réhabilitation de la ville!
Il suffit de faire une visite à travers la ville et les quartiers périphériques pour constater un déséquilibre dans le processus de réhabilitation et mise à niveau de la ville:bitume sur la voierie ,carrelage des trottoirs ,ronds-points et éclairage des quartiers. Etc…,Depuis le début de la réhabilitation de la ville 2004-2005 jusqu ‘aux premiers mois de l’année 2010 ,la ville a connu un tournant capital dans le revêtement en bitume des principales chaussées de la ville,dans le renouvellement du carrelage des trottoirs et installation des nouveaux lampadaires flambant neuf pour éclairage , et des ronds-points y compris les grandes artères de différentes entrées de la ville . La première fois dans l’histoire de la ville ,Oujda avait retrouvé un nouveau visage sur le plan de son infrastructure urbaine.Cette initiative prise au niveau national et régional a valu toutes les politiques de la ville qui s’y sont succédées depuis l’aube de l’indépendance.
Cependant ,depuisle départ de l’ancien Wali .et la signature de la convention en mai 2010 du président de la commune urbaine avec d’autres partenaires sous l’initiative de S.M. Le roi ,si certains grands quartiers ont bénéficié de la mise à niveau de la voierie comme Lazaret,El Qods, Hay El Andalouss ,les quartiers ouest de la ville ,des zones qui sont encore plus reculées sont par contre carrément exclues des travaux urbains et sont abandonnées à leur mauvais sort.On peut citer Hay annsr,Oued annachef,Hay assalam ,Derb Mbasso ,Tarik laawniya, les quartiers de la route de Taza :ni carrelage des trottoirs ,ni réfection des chaussées ,ni éclairage .Des flaques d’eaux sur des chaussées à cause de l’obstruction des bouches d’égouts en périodes de pluies.Des habitants endurent et prennent leur mal en patience d’autant qu’ils ne savent pas à qui s’adresser ou ne trouvent pas d’oreilles qui les écoutent. Leur marginalisation est un fait avéré. Personne ne peut contredire cette vérité…
Par ailleur ,la mise à niveau des trottoirs des quartiers névralgiques de la ville comme la rue de Boudir, la rue de Casablanca, la rue de sahra , la rue amenant au stade municipal ainsi que les ruelles avoisinant ces grandes rues sont dans un état ,on ne peut plus ,catastrophiques ,tant au niveau du bitume (des crevasses, des trous partout),qu’au niveau des trottoirs surtout et de l’éclairage,;le boulevard Zerktouni demande lui aussi à être réhabilité au niveau du trottoir et de l’éclairage surtout dans la partie est de l’avenue aux alentours du tribunal de première instance. Où est alors la parité et l’équilibre entre les quartiers concernant leur réhabilitation.?
Les canalisation des eaux usées devraient interpeller les responsables communaux ,notamment les élus à qui les électeurs ont donné leurs voix.En période des pluies ,partout là où on passe dans les anciens quartiers ,il y a des flaques d’eaux dont j’ai parlé ci-dessus.Voulez –vous un exemple ? Allez dans le quartier de Koudden ,à rue de boudir,dans le lotissement.,Ben Kaddour ou dans des profondeurs du village Si Lakhdar ou dans les voisinages de Der Mbasso ou dans d’autres endroits bien connus par le déluge!Où sont passés nos chers élus pour faire un constat des lieux et contacter les citoyens pour écouter leurs doléances et rendre des comptes au bureau du conseil et à leur président.C’est le rôle de l’opposition!
Revenant ,à l’habitat économique du quartier El Qods (Zone située dans la ligne de démarcation entre El Andalous et El Qods vers Sidi Maafa) .Après des demandes et des rencontres répétées avec Mr Hjra Omar qui leur avait promis de réhabiliter la voierie de leur quartier mais jusqu’à présent selon les habitants ,la promesse n’a pas été tenue ,mais ils ne sont pas dupes car ils savaient que la voierie d’un kilomètre à peine n’a pas été programmée dans l’exercice de l’année écoulée.Ils attendent toujours un geste de bonne volonté de la part du président de la commune surtout que certains habitants ont voté pour lui lors des dernières élections.Cette histoire du bitume dans l’habitat économique remonte il y a trois mois ,c’est-à-dire avant les élections .Peut-on dire, mr Hjira que c’est le mépris (la Hogra en arabe) qui frappent ces quartiers déshérités ,pauvres et marginalisés que vous connaissez bien?
Le problème de l’éclairage touche la plupart de ces lieux que je viens de citer.Nous devons savoir que l’obscurité de ces principales artères citées aggravent la criminalité que connaît la ville dans ces derniers temps,étant donné que les agresseurs agissent la plupart du temps là où il fait noir.L’obscurité est un foyer idéal pour les larcins,les brigands et les criminels.Quand on compare la rue de Marrakech ,par exemple qui brille de tous ces éclats ,la nuit ,ou la rue Allal bnou Abdellah rayonnante de ces mille feux dès la tombée de la nuit , à d’autres quartiers reculés plongés dans le noir ,la nuit ,on se demande alors pourquoi il y a ce déséquilibre ,cette inégalité ,cette discrimination entre le centre ville et les quartiers périphériques :sommes-nous encore à l’ère de l’enjolivement des devantures pour faire bonne impression comme on dit en arabe dialectal « lamzawaq mambarra wach halek men dakhal »?
Il convient aussi de réhabiliter les espaces verts déjà existants ,non seulement dans les centres villes mais aussi dans les quartiers périphériques .Là aussi ,il ne faut pas lésiner sur les moyens puisqu’il y a ce qu’il faut pour mener à bien cette entreprise de réhabilitation.D’ici fin 2013, les opérations de la mise à niveau seront terminées.On pourrait regretter que d’autres parties de la ville puissent être en tout point négligées et laissées de côté.
Monsieur le Président de la commune urbaine ,qu’on ne vienne pas nous dire qu’il n y a pas d’argent pour tout cela.Qu’on ne vienne pas nous dire de laisser les élus parlementaires savourer leur victoire électorale.Qu’on ne vienne pas nous dire ,de fermer les yeux sur certains zones urbaines ,tant que les gens se taisent et ne protestent pas et ne revendiquent pas leur droit à la réhabilitation au même titre que d’autres quartiers aisées. N’oublions pas que ces gens sont des contribuables ,ils paient leurs impôts comme tout citoyen qui se respecte.Qu’on ne vienne pas nous dire d’attendre les élections communales et on verra après.
Je lance un appelle urgent à Mr le président pour lui dire de se pencher sur ce dossier de la réhabilitation de la ville et d’ouvrir une session extraordinaire pour informer la population de l’évolution des travaux et du plan communal de développement.de la ville car c’est un devoir des élus communaux et un droit des citoyens de savoir l’état des lieux de leur ville au sujet de son développement. Pourquoi faut-il attendre des sessions normales pour en parler?Un point de presse donc est plus urgent que jamais en présence de la société civile!
Comme je prie les autorités ainsi que d’autres partenaires signataires de la convention de demander des comptes ,de participer au débat et de superviser ce projet de réhabilitation qui est en cours d’exécution car c’est aussi leur tâche .!Finie l’opacité!c’est l’ère de la transparence et de la bonne gouvernance!La nouvelle constitution est claire là-dessus!
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Question au conseil municipal d’Oujda :A lors ou les 3 quartiers l’entourant ont tous jouit d’une restauration de leurs rues, Le quartier Belhoussine/ Hay Ezzaitoune en a été privé :POURQUOI ?