QUAND LES DES SONT JETES , BIEN A L’AVANCE… !
QUAND LES DES SONT JETES, BIEN A L’AVANCE… !
La journée du 25 Novembre 2011 sera fatalement le symbole conjuré d’un rendez-vous, encore une fois, manqué avec l’Histoire du Maroc.
Tous les ingrédients sont réunis pour se contenter d’un raté de la cuisine électorale, ou plus exactement de la machine électoraliste de l’état d’un Etat qui se plaît pourtant, à juste titre, à être qualifié d’exceptionnel.
En effet, il s’est fait remarquer par un excès de narcissisme particulièrement dosé en qualificatifs des plus appréciatifs de ses expériences uniques et singulières,( et les deux adjectifs sont loin de tenter la moindre exagération connotative) dans l’ensemble exhaustif de tous les domaines vitaux d’un pays qui roule sans aucun ralentisseur de vitesse exigée pour sa propre sécurité routière quotidienne.
L’expérience des pays frères ayant vécu, sans regrets ni remords, ni même sans fierté démesurée, le printemps arabe, quant à elle, aura marqué tous les esprits sans exception , au-delà du Golfe et de l’Océan.
Tous les observateurs ont décortiqué le message galvaudé par la distinction d’exception osée et remportée haut la main ! . Toutefois, une telle distinction d’exception ne devrait, en aucun cas, refléter un exploit indéfiniment mérité.
Il va falloir désormais, et régulièrement, argumenter solidement, au moyen d’actes concrets, palpables, fortement situés dans le tempos et dans l’espace, pour démontrer, convaincre, et justifier la distinction honorifique que les médias officiels de l’Etat se plaisent tant à hisser sur les sommets les plus élevés de l’Atlas d’un autre Maroc douloureusement oublié et quasiment ignoré, qui ne roule pas en TGV, mais plutôt patiemment sur des mulets instinctivement et naturellement patients .
Il va falloir impérativement que l’Etat du Maroc de 2011 prouve sans ambages qu’il roule sur la véritable bonne voie : celle de la liberté, de la justice, de l’égalité, de la démocratie, de la paix et de la transparence.
Soyons clairs, autant que faire ce peut. Dorénavant, aucune fausse note, ne serait permise. ni pardonnée, ni à plus forte raison supportée, et ce dans tous les domaines, et à tous les niveaux.
La Nation du Maroc, n’admettra plus de faux pas. Elle récusera tout faux prétexte destiné à manipuler, à instrumentaliser, à tromper la vigilance du peuple marocain tout entier.
Le peuple marocain sait pertinemment, et en parfaite connaissance de cause, que les échéances électorales constituent souvent une aubaine satanique, une occasion idyllique, saisies par certains détenteurs de pouvoirs , d’argent, de privilèges divers, pour recourir impunément à des manigances politiciennes diaboliques.
Le peuple marocain sait, preuves à l’appui, que les questions du Sahara, de la Régionalisation élargie, que le dossier sécuritaire, et que les contraintes de la nouvelle Constitution « plébiscitée » le 1ier Juillet dernier, représentent autant d’affaires d’actualités qui, selon de nombreuses prises de positions, nationales, régionales, ou internationales, sont invoquées le plus souvent pour justifier un éventuel dessin de la carte électorale issue du scrutin du 25 Nov. prochain, parce que « Consensus national oblige ! » .
Par conséquent, il s’avère fort probable que les dés soient déjà jetés. Ce sera un pur remake de 2007, avec cependant quelques arrangements de dernière minute, peaufinés pour la forme./.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
Aucun commentaire