MAROC:UN SYSTEME A TROIS VITESES…!
MAROC
UN SYSTEME A TROIS VITESSES
UNE REMISE DES PENDULES A L’HEURE S’AVERE NECESSAIRE.
Parmi les risques que les jeunes démocraties de pays en voie de développement doivent impérativement éviter, si elles tiennent à consolider les acquis du processus de démocratisation et de développement, celui que l’on pourrait appeler sociologiquement parlant : le phénomène de course à deux ou à trois vitesses, semble s’ accaparer la toute première place, pour bien longtemps.
Le cas du Maroc, selon les estimations de certains analystes particulièrement avisés, serait résolument explicite, pour plusieurs raisons jugées objectivement plausibles.
Une fois mis sur les rails du développement tout azimut, le pays donnerait l’impression de rouler à, au moins, trois vitesses distinctes, les unes des autres.
1- La vitesse du Roi qui se distingue par ses initiatives, ses convictions, son engagement, et par son dynamisme.
2- La vitesse du gouvernement qui se fait plutôt remarquer par son inertie, ses préoccupations de politiques partisanes, sa torpeur ‘exemplaire’. Tel un escargot fatigué, désorienté, indécis, il préfère traîner le pas, attendre des consignes, et observer, appliquant à la lettre la formule : « Moi, vous savez, je ne me mouille pas. »
3- La vitesse de la société civile qui se cherche, tente de se frayer un petit passage parce que détentrice d’une vision, d’un programme, d’un plan d’action suffisamment clair, opérationnel, mais- car il y a un mais-si théoriquement, elle n’aurait rien à envier à d’autres sociétés civiles d’ ailleurs, pratiquement, elle ne parviendrait pas encore, à rouler à sa vitesse potentielle optimale.
En d’autres termes, la société civile marocaine n’est ni tout à fait un groupe de soutien au gouvernement, ni tout à fait un groupe de pression sociale.
Et c’est là un indice qui ne trompe pas, en matière de transparence démocratique.
Si l’on admet que tout le Maroc bouge pour se démocratiser, se développer.
Si l’on admet l’existence, au Maroc d’un mouvement de développement à trois vitesses,
Alors, on doit admettre inéluctablement la nécessité, pour le développement harmonieux du Maroc, de remettre les pendules à l’heure. A DEBATTRE. ! ./
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
Aucun commentaire