Oujda : Renforcement et extension du réseau d’assainissement
La RADEO vient d’investir 515 MDH pour qu’elle rattrape le retard enregistré au niveau des infrastructures d’assainissement.
Dans le but de protéger la ville d’Oujda contre le risque des inondations, de dépolluer les eaux usées et d’améliorer les conditions de rejet dans le milieu naturel tout en améliorant les conditions de vie, la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité, vient de lancer cinq chantiers d’envergure pour répondre aux attentes d’une population estimée à 475 000 habitants. Il s’agit de la réhabilitation, du renforcement et de l’extension du réseau existant tout en généralisant le raccordement des quartiers périphériques au réseau d’assainissement central. Un programme qui a nécessité la somme de 515 MDH et qui est venu à point nommé pour rénover l’un des réseaux les plus anciens et des plus longs du royaume avec plus de 1000 km.
Les travaux qui viennent d’être lancés sur cinq sites en même temps visent à corroborer les actions structurantes que la régie avait réalisées en commençant par les points noirs de la ville tout en en renforçant la capacité d’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales. « On a réhabilité plusieurs réseaux dans certains quartiers et ronds-points qui connaissaient des problèmes d’évacuation en eaux usées, notamment lors des fortes précipitations » a rapporté Redouane Hsinni, chef de la division d’assainissement (RADEEO) tout en précisant à ALM que « l’opération de généralisation de l’assainissement liquide des quartiers sous équipés sera achevée d’ici la fin décembre 2009. Cela permettra un taux de raccordement qui avoisinera les 98 % »
Le premier chantier consiste en la construction de vingt bassins de rétention pour les eaux pluviales sur une superficie de 25 Ha. Un programme en amont pour protéger la ville d’Oujda contre les risques d’inondations par la réalisation de retenues en partenariat avec l’Agence du bassin de la Moulouya. Les retenus de ces bassins sont variables et oscillent entre 2000 m3 et 15 000 m3 sur l’oued Sidi Maâfa. Ils auront pour tache de renforcer la vigilance contre les crues des bassins versants et d’atténuer l’impact les pluies torrentielles. Le second projet réside dans la construction du délesteur D2 qui évacuera 35 000 m3/s des eaux qui proviennent des bassins de rétention et qui renforcera la reprise des réseaux liquides avec la réalisation de six kilomètres de collecteurs. Ces deux chantiers seront achevés en décembre 2009 et seront appuyés par le lancement d’un collecteur C6 d’une longueur de 3 km au quartier Elhassani pour l’amélioration et le renforcement de l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales. En parallèle un autre collecteur de 6 km de long avec un diamètre allant de 800mm à 1200 mm facilitera le cheminement des eaux usées vers la station d’épuration dans l’Oued Bounaim.
« Ces projets répondent, certes à des attentes, mais il faut aussi les rationnaliser » explique Mr Hsinni et d’ajouter que « l’ensemble de ces eaux seront exploitées pour l’irrigation de 1000 Ha. » d’où l’importance de la construction de la station d’épuration de la ville d’Oujda. Une station qui sera constituée de 30 bassins de lagunage aéré étalés sur une superficie de 40 Ha pour le traitement de 40 000 m3/ jour, de 10 bassins anaérobies, 12 bassins aérés et de 8 bassins de maturation. La fin des travaux est prévue pour juin 2010.
Aujourdhui Le Maroc
2 Comments
C’est du bon travail,on vous féllicite.mais qu’en est-il de la tranche pont bv nablouss allant vers sidi maafa les crues viennent de ce coté.si vous voulez un enregistrement je l’ai sur CD Merci.
ces caneaux resist-ils aux eaux boueuses.?!!!