Plusieurs activités à caractère scientifique  seront organisées par la fondation Omar Ibn Abdelaziz pour insuffler une nouvelle dynamique à la recherche scientifique et au développement de l’Oriental.

 Dans le but de donner à la science une assise culturelle et de contribuer aux différents efforts de développement et  de mise à niveau que connait l’Oriental, la fondation Omar Ibn Abdelaziz  organise du 25 au 31 Janvier la première édition de la fête des sciences à Oujda, sous le thème : « Sciences et sociétés de la connaissance.». Une activité qui se veut en harmonie avec l’approche de valorisation territoriale initiée par le discours royal du 18 Mars 2003.

Fêter les sciences, pour les trois organisateurs ; à savoir  la fondation Omar Ibn Abdelaziz, la délégation d’Oujda Angad du ministère de l’enseignement et le lycée qualifiant Omar Ibn Abdelaziz ; est une opportunité pour accompagner les profondes mutations de développement que connait l’Oriental. « Cela revient à mettre en exergue les efforts consentis dans les secteurs des énergies renouvelables, l’eau  et les stratégies adoptées pour préserver l’environnement et bénéficier de l’essor que connaissent les nouvelles technologies » a expliqué Choukri Naji, délégué de l’éducation  nationale lors de la rencontre qu’il a tenu avec la presse locale pour présenter cette semaine.

Une telle approche ne peut fructifier que si elle cible un large  public en quête de connaissances scientifiques. « Nous allons organiser  des expositions dédiées aux progrès enregistrés dans les secteurs les plus porteurs  pour le développement de l’Oriental. On animera aussi des ateliers de vulgarisation scientifique pour les jeunes élèves afin qu’ils se familiarisent avec les nouveautés dans ce domaine» a précisé Jamal Yousfi, secrétaire général  de la fondation Omar Ibn Abdelaziz. Ces ateliers de vulgarisation seront destinés aux élèves et adaptés à leur niveau scolaire. Ils traiteront les techniques de la  télé-enseignement, la recherche de l’information, les manipulations informatiques ainsi que  l’économie de l’énergie. « Il fallait aussi promouvoir une culture des sciences par le biais  des ateliers destinés aux élèves de tous les cycles (250 élèves par niveau). De leurs cotés les élèves des terminales participeront aux forums des écoles des ingénieurs » a expliqué Mr Yousfi à ALM.

Quant à la mise à jour du savoir scientifique et à l’échange des expériences, ils  passent par des conférences destinées à un public averti constitué essentiellement  d’universitaires, de cadres, d’étudiants et des élèves ingénieurs. Les conférences seront axées sur l’apport des sciences et des nouvelles technologies dans les secteurs de développement les plus porteurs. Trois thèmes ont été retenus : le Maroc, une société de l’information en devenir : challenge et contraintes ; l’eau et les changements climatiques : état des lieux et perspectives et enfin les énergies renouvelables : entre efficacité et contrariétés. Il y’aura aussi une conférence dédiée à l’enseignement au Maroc et qui a pour sujet « les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de l’enseignement » grâce à une visioconférence qui reliera toutes les académies du royaume pour expliquer comment les  NTIC peuvent apporter un plus à l’enseignement.

Ceci dit, le point focal de cette semaine consiste en la tenue d’une  table ronde regroupant scientifiques, décideurs et industriels pour mesurer les opportunités d’attractivité et de développement  qu’offre l’Oriental.

 Aujourdhui Le Maroc