Oujda : Le meurtre gratuit
Certes, la criminalité organisée n’existe pas à Oujda. Elle est ordinaire. Les crimes sont commis sous l’effet d’alcool ou de psychotropes en provenance d’Algérie, notamment le RIVOTRIL que des réseaux implantés des deux côtés de la frontière Algéro-Marocain commercialisent illicitement en grande quantité.
Mais ce qui est aberrant, c’est qu’on peut tuer pour un rien à Oujda comme ce western qui a toujours la main, rapide, sur le détenteur de la gâchette. Au fait, la majorité des crimes de sang perpétrés à Oujda sont gratuits et de nature caractérielle. Que d’altercations futiles ont abouti à des meurtres qui n’auraient pas dû être commis.
C’est le cas, entre autres, de cette mère, en colère contre son fils qui harcelait sa sœur, asséna un coup mortel à son fils, sans le vouloir ni le savoir ou ce sexagénaire qui, à cause d’odeurs nauséabondes, s’emporta contre son voisin qui refusait de restaurer les égouts de son logement, lui donna un coup de bâton sur la tête entraînant sa mot sur le champ. C’est le cas aussi de ce jeune drogué qui suite à une rixe avec un vendeur de cigarette au détail, le poignarda froidement. La liste de tels actes irréfléchis est longue et lourde de conséquences.
Mercredi dernier, au moment où les dévots s’apprêtaient à rompre le jeûne, un crime aberrant venait d’être perpétrés bêtement. Un jeune ouvrier agricole de 35 ans tua son voisin, agriculteur né en 1930. Selon des témoins oculaires et la police, l’auteur du meurtre, R.B réclamait de l’argent au fils de la victime pour le travail qu’il avait effectué dans leur ferme. La tension a monté d’un cran et l’ouvrier agricole, brandit un couteau et commença à menacer de mort le fils du propriétaire de la ferme. C’est alors que celui-ci arriva et s’en prit à l’ouvrier, le fils de son voisin. Ce dernier, furieux, donna un coup de couteau au niveau de la main du père avant de lui enfoncer l’arme en plein cœur, entraînant ainsi la mort du septuagénaire
Interpellé par la police du 7 ième arrondissement, l’auteur du meurtre ne savait même pas qu’il venait de tuer le vieux voisin, précise la police.
B. R a été ainsi traduit devant la justice pour coups et blessures entraînant la mort, une mort qu’il n’aurait pas préméditée
En somme, la plupart des crimes de sons perpétrés à Oujda, est attribuée au caractère impulsif et à la mentalité obsolète des auteurs, en majorité issus de milieux socio économiques défavorisés
2 Comments
Le progrés sera toujours ralenti par les sauvages, et à Oujda, il y en a plein!
je vremment hate de voir tout ce qui ca passe