Oujda : L’Ecole Moussa Ibn Noussair ,Lazaret ; appel de détresse
L’école Moussa Ibn Noussair est depuis longtemps en manque de professeurs d’arabe pour les classes de première année, de français pour celles de cinquième dont les élèves, victimes innocentes d’actes délibérés contre leur droit à une scolarité normale par les responsables, crient à l’injustice qui les frappe dans leur droit à l’apprentissage. En effet, et malgré les nombreuses visites à titre de parent d’élève que j’ai effectuées à l’école et des nombreux entretiens que j’ai eus avec Monsieur le directeur, malgré l’entretien que j’ai eu également avec le chef de service des ressources humaines dans les couloirs de la délégation, malgré les nombreux articles que j’ai publiés sur le site oujdacity, rien n’a été fait pour venir au secours de nos enfants sans professeurs. Le directeur dit avoir saisi ses supérieurs et éparpille les élèves sans professeur dans les autres classes, pratique dont j’ai dénoncé les conséquences sur l’acte d’apprendre et sur celui d’enseigner, sur l’acte de recevoir et sur celui de donner, sur le droit d’avoir une table, une classe et un professeur, droit légitime que garantit la constitution : je n’exige pas de l’école de mon enfant ce qui ne se fait pas dans les autres écoles mais je ne veux pas que nos enfants soient répartis sur d’autres classes, entre les professeurs comme s’ils étaient des bêtes à garder et non des enfants à éduquer, à former, à instruire.
Si les professeurs sont en congé de maladie (à l’occasion, je leur souhaite un prompt rétablissement), ce sont les élèves qui souffrent de cette absence dont ils garderont les séquelles toute leur scolarité durant. La gestion du problème par le directeur est purement administrative, ma préoccupation en ma qualité de parent d’élèves est éducative. Lui, il essaie de faire tourner sa machine administrative comme il peut, moi je cherche à ce que mon enfant et à travers lui tous les élèves restés sans professeur, ait une scolarité normale.
L’association des parents d’élèves, parlons-en de l’association des parents d’élèves dont le président- remarquez bien s’il vous plaît- est à la fois président de l’association des parents d’élèves de l’école Moussa Ibn Noussair, membre de l’association du collège Abi Inane fraîchement constituée, et également membre de celle du lycée Oued Eddahab, comme il est membre de l’Amicale de Hay El Fath. Quatre en un. Si les marchands de ‘’carane et barida’’ de notre ville avaient une association, notre homme en serait membre.
Où sont donc nos responsables ? L’inspecteur a-t-il seulement pris connaissance de ce qui se fait dans son école ? A-t-il fait quelque chose pour venir au secours de nos élèves et en même temps au système scolaire et éducatif ? Et la délégation, pour quand se décidera-t-elle à envoyer à notre école des professeurs sachant bien qu’il y en a sûrement dans chaque école un qui ne fait rien? Et l’académie, son rôle est-il de regarder faire sans intervenir ? Et l’association des parents, son rôle n’est-il que de percevoir les droits à chaque rentrée scolaire et de s’effacer jusqu’à l’année suivante ? Et les inspecteurs, où sont les inspecteurs ?
Je demande en ma qualité de parent d’élève à toutes les parties concernées de venir au secours de nos enfants que l’on envoie à l’école mais que l’on nous retourne ou que l’on répartit sur d’autres classes. Je demande en ma qualité de parent d’élèves à toutes les parties concernées de venir au secours de l’école publique dont bientôt il ne restera plus que les murs. Je demande à toutes les parties concernées de venir au secours du système éducatif et scolaire que la pratique du laxisme et du laisser aller conduit droit à la dérive.
N.B : carane : mets à base de graines de fèves sèches
Barida : jus frais d’orange ou de citron
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10 Comments
C’est attristant d’apprendre dse choses aussi outrageuses dans ton article qui « garnissent »malheureusement notre enseignement qui est au moment de l’agonie
Répartir les élèves chez d’autres professeufs n’est pas une solution mais je vois qu’elle est interdite car qui sera responsable de ces nouveaux venants qui ne sont pas inscrits sur le registre d’appel qui prend la responsabilité le directeur ou le professeur ?Il fallait que ces professeurs à qui le directeur a ces apprenants refusent quasiment cela sauf s’ils le reçoivent par écrit pour ce qui est des inspecteurs ils viennent et seulement pour semer leur autorité et non pour trouver des solutions
Merci d’avoir évoqué ce sujet tant important
je vous réctifie cher Tayeb
carane : Mets à base de poichiches
je remercie le professeur Zayed pour son appel au secours de l’école publique, malheureusement, l’intérêt supérieur de l’enfant est loin d’être la priorité des responsables.
On dit que tout le monde est au service de l’enfant, mais la pratique montre que à l’intérieur de l’école publique, et comme vous venez de le signaler l’enfant est oublié, négligé, et méconnu ce qui est une violence à l’égard de cet enfant.
vous avez décrit un cas qui se passe à l’intérieur de oujda, quoi dire des secteurs scolaires, où les élèves restent des fois des jours et des jours sans enseignant. quand à l’intervention des inspecteurs, elle se limite à « convaincre » les instituteurs des autres classe de les prendre en charge.
Un ami instituteur a un jour dit à une commission des inspecteurs: » je vous rappelle une seule chose que vous ne cessiez de nous repetter (craignez Dieu dans ces élèves) »
carane est a base de pois chiche pour ne pas donner une fausse definition.et en plus ces marchands ne sont pas les derniers de la sosiete comme vous le faites sentir.
un conseil faites des lettres directes aux responsables qui n’ont pas le temps de lire oujda city.
merci quand-meme.
‘on n’a pas besoin d’enmener un proffesseur d’une autre école.car il ya deux(2)professeurs qui ne travaillent pas .l’une (J) il ya bien des années.et de temps en temps elle jette un certificat medical surtout si un professeur ne vient pas.pour ne pas le remplasser.l’autre (H) depuis son retour du pélerinage le directeur a distribué ses élèves en les accumulant à d’autres classes.bref la délégation est au courant le directeur lui; oblige les professeurs à accepter les élèves qui ne sont malheuresement que leurs enfants en informant qu’ il a reçu des certificats .qui est responsable de tout ce qui se passe!!??TOUT LE MONDE NE VEUT RIEN FAIRRRRRRRRRRRE.حسبنا الله ونعم الوكيل
Institutrice : L’objet de mon article n’est ni les pois chiches, ni les marchands de Carane. Je n’ai jamais voulu offenser qui que ce soit et encore moins les marchands de carane car caraneest un mets que j’aime et consomme. Pour information, les marchands de carane gagnent mieux que votre salaire et le mien réunis. Mettez à leur place les ingénieurs de Fadessa, pour voir ce que ça donne. Merci pour votre intervention.
Carane est à base de pois chiches, excusez cette distraction.
Monsieur,
C’est avec une grande douleure d’apprendre qu’une école souffre de graves problèmes.La pratique éducative reste alors lassante.Chaque parent d’élèves ne prouve guère ce comportement inconscient et qui mène surement vers une voie fermée; voire non éducative.Les responsables directs sont amenés à revoir leurs stratégies d’enseignement dans cette école.Tout le monde est responsable: directeur, professeurs et dfélégation … Des cas comme celui-ci n’est plus le seul. Il existe bien des cas pareils et layastar!!!
أنا أنادي و أنت تنادي و لا حياة لمن ننادي
Vous faitent erreur messieurs les commentateurs La solutions est entre les mains de monsieur le Di ou le Dé
عجيب امر هدا المقال ‘فرغم مرور وقت طويل على نشره. لم تقم الادارة الوصية على هدا الموقع عتى شطبه.كباقي المقالات الا خرى .فهل هو من الاهمية بمكان لكي يحظى بهده العناية.ام ان هناك اشياء اخرى تعزز هدا الطرح.والسلام.
Au dénommé Fouad: ce sont les gens sans conscience comme vous que le site doit rayer. L’article pose le problème de l’inertie des responsables face à ce qui se passe dans nos écoles, dans nos collèges, dans no lycées, dans nos administrations. Cet article n’a bénéficié d’aucun privilège en dehors de sa publication c omme tout le monde peut le constater.Et vous ,en quoi cet article peut-il vous déranger ou nuire à vos intérêts?