Le quid des descentes d’organes de la presse bien née sur les ravines mauresques du Maroc
‘’Le quid des descentes d’organes de la presse
bien née sur les ravines mauresques du Maroc ’’
C’est émouvant. Le prix Albert Londres fait le saut de la CAN et s’éjecte à son tour de nos marécages ! Non de par notre crainte d’Ebola, mais pour avoir éconduit 2 reporters de France-3 qui chassaient hors permis…. Pourquoi ce réveil, prophylactique de notre orgueil somnolent ? Ou de cette de cette susceptibilité qui se présente si mal chez les marocains ?
Les médias de la métropole nous haïssent. Et c’est pour eux, d’un intolérable calvaire. Et pour notre part, comment osons-nous éconduire aussi vertement ‘’des persona non grata, supérieures’’, et ce sans souffrir ? Auraient-ils perdu les rênes de leur mule, cette métisse à tout faire ? Et de notre part, nous sommes devenus des sadomasochistes. Nous aimons que notre Maître nous fasse souffrir, avant de savourer et de conclure.
D’aucuns penseront que les autorisations auprès du ministère concerné doivent suffire ‘’au travail d’enquête de journalistes courageux et intègres’’, qu’ils soient de la presse ou de la télé…
Autrement notre pauvre pays ne serait encore et toujours qu’un bordel où s’étale et se pâme une courtisane attitrée, une péripatéticienne asservie aux zoïdes et zigotos de son ancien maître et protecteur. Il leur suffit d’arborer de cette douce identité, franche ou louche, d’un stylo passéiste ou d’une caméra de zyeuteurs de fonction !
Braconniers, mercenaires délateurs ou épieurs en faction, chevaliers en mal de croisades, tourniquets des moulins à vent des droits humains en pays sarrazin et mauresque ? Des gens passionnés par l’aventure, certes, mais pas toujours animés de vertus amicales…La gentillesse machiavélique est pourtant vendable là-aussi ! Malintentionnés, des experts es-médias de caniveaux, s’ingénient à chercher noise !
A déterrer des chiottes fossiles les dents qui puent. Bien sûr on ne fait plus de cinéma autour du folklore, c’est dépassé et ça ne contrainte nulle victime-acheteur à leurs silences complices ultérieurs ! Que cherchent-ils à chaque fois qu’ils débarquent sur nos sables et nos eaux ? A nous les contester et les traduire en pétrole ! A faire joujou avec les DDH ou la géostratégie ? A confondre les décideurs politiques pour leur courber le dos et leur faire payer leurs éternuements et quelques toux ?
La diatribe, la critique et la caricature excellent ailleurs, avec permissivité et perversion ! Le respect est nuisible et hors service dans ce genre d’affaires ! Mornes platitudes ou torves affaires ? Asepsie, éthique, déontologie ? Ça, c’est pour chez eux. Ici, ce sont des paires de fesses acquises aux coups de fouets des fils du Maistre ! Ils raffolent, les cochons, pour ces odeurs de sang jeune et rouge, qui leur font recevoir des ruades hors pairs. A gicler des stertors dans leurs narines de fêtards attardés !
Je parle des xéno journalistes. Alors ces nouveaux évangélistes de la presse, troubadours de la luxure politicienne, les conquistadores en mal de royaume, noir, inca ou millénaire, raclent les trottoirs et les chiottes. Ils agissent comme des snipers pernicieux et pervers, exploitant la confiance naturelle des gens, la complaisance ou la passivité des services, pour racler dans les fissures. Ils cherchent un numéro gagnant pour s’illustrer et optimiser leurs affaires. Et ça gratte aux sangs jusqu’à la stercoreuse luxure.
Au pire, à taquiner, à titiller, à aimer tacler et faire râler, en défiant les lois des canaques ! Narguer du haut de leurs étiquettes la mahkhzénerie administrative est devenu un jeu. Ils aiment la troubler et jouer avec le feu, alors que nous sommes ici mêmes, leur garde-fous, leurs remparts, leurs vigiles protecteurs, face au terrorisme. Et voilà nos visiteurs qui devenir des agents pourchassés, des victimes persécutées superbes, dans leur noble tâche, reconnues à l’internationale pour leurs prodigieux martyres. Et voilà, une cérémonie qui se détache encore du Maroc.
Pour les franchouillards de la F-3, c’est un état de grâce. C’est un label de reconnaissance, un statut à exhiber en sensationnel mérite, obtenu en jouant la victime de service, au pays de Marrakech ! Troublantes sont l’ouverture et l’hospitalité bénévoles inconditionnelles réservées à nos touristes informels et désin-formateurs ! Réformateur, ou révolutionnaires et subversifs ? Vivement le visa !
En confidence à vous les scribes explorateurs. Oui, nous faisons des gaffes, des choses irrégulières, discutables, nous avons des choses immatures, des gaps à reprendre. Et puis, chez vous, c’est toujours au plus que parfait des OK ? Dites, sans honte !
Et de plus, de quoi que je me mêle ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 23 Février 2015
Albert Londres: cérémonie au Maroc annulée
La remise du prix le plus prestigieux de la presse française devait avoir lieu en mai à Tanger, au Maroc. Mais le jury de la 77e édition du prix Albert Londres a annoncé aujourd’hui renoncer à se rendre au Maroc pour cette cérémonie, après la récente expulsion de journalistes français travaillant dans le pays.
« Le Prix Albert Londres ne peut pas laisser planer le doute d’une quelconque indulgence pour des pratiques contraires à notre éthique, encore moins d’une connivence avec des autorités qui ordonnent ou laissent faire », estime l’association. « En conséquence, l’association a décidé d’annuler son projet d’édition 2015 au Maroc ».
« Les conditions -précaires- de la liberté de la presse dans le Royaume sont de notoriété publique« , souligne l’association française, « et le prix Albert Londres ne comptait certes pas les passer sous silence. Mais cette volonté systématique d’obstruction au travail d’enquête de journalistes courageux et intègres fait preuve d’un irrespect total à l’égard d’un métier et de valeurs que nous défendons ».
L’expulsion de Jean-Louis Perez et Pierre Chautard, de l’Agence Premières Lignes, qui réalisaient un documentaire pour France 3 sur l’économie du Maroc, fait suite à des problèmes similaires subis par des confrères de France24 en janvier à Rabat, ajoute le communiqué. Les deux journalistes ont été arrêtés le 15 février au soir à Rabat dans les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), où ils réalisaient une interview.
« Ils ont été mis dans un avion pour Paris. On leur a rendu leur passeport à la dernière minute. En revanche, les autorités marocaines ont gardé tout leur matériel : leurs caméras, leurs ordinateurs et leurs téléphones portables également », a déclaré Benoît Bringer, rédacteur en chef de Premières Lignes.
Créé en 1933 en hommage au journaliste français (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix récompense chaque année le meilleur reporter de presse écrite, et, depuis 1985, le meilleur reporter audiovisuel, de moins de 40 ans. Le 77e Prix Albert Londres devait être remis à l’occasion du Salon du Livre de Tanger, organisé par l’Institut français. Il sera remis dans une autre ville étrangère, qui va être déterminée dans les jours qui viennent.
Le prix Albert Londres annule son édition à Tanger
et Khalfi reçoit une distinction image très commerciale
Narjis Rerhaye
22/02/2015 13:52
Le prix Albert Londres récompensant les meilleurs reportages de presse écrite et audiovisuelle réalisés par des journalistes francophones de moins de 40 ans ne sera pas remis au Maroc. Ainsi en a décidé l’association de ce prix prestigieux créé en 1933 en hommage au journaliste français, Albert Londres, père du grand reportage moderne.
La 77ème édition de ce prix devait être organisée à Tanger, en mai prochain en marge du salon du livre de la ville du Détroit qu’organise l’institut français. « Le jury du Prix Albert Londres avait souhaité remettre ses prix 2015 dans le cadre du Salon du Livre de Tanger organisé par l’Institut français. Cette ville qui a inspiré tant d’écrivains devait nous permettre de rencontrer des confrères marocains et de débattre avec eux de différents sujets liés à l’actualité internationale ainsi que de nos pratiques professionnelles, » font valoir les membres du jury. De telles rencontres n’auront pas lieu. Et les échanges entre confrères d’ici et de là-bas ne se feront plus. Le prix Albert Londres ne sera pas remis à Tanger, la ville cosmopolite et de tous les possibles qui inspiré tant de créateurs. Les membres du jury s’en expliquent dans un communiqué diffusé en fin de semaine passé. C’est l’expulsion avec grand bruit de deux journalistes français du Maroc réalisant un reportage pour le compte de France 3 qui a décidé les organisateurs à renoncer à la destination tangéroise pour la remise de ce prix journalistique prestigieux. « Des événements récents touchant des confrères et remettant en cause la liberté d’exercer notre profession nous prouvent que le Maroc n’est décidément pas le lieu pour organiser un tel événement », peut on lire dans un communiqué de l’association .
En quelques lignes aussi claires que lapidaires, les organisateurs de ce prix pointent les défaillances d’un pays, le Maroc, qui a mal à sa liberté de presse et d’expression. Les cas sont égrenés, témoignant des reculs enregistrés en en la matière depuis l’avènement au pouvoir des islamistes. Des problèmes subis par des journalistes de France24 en janvier à Rabat à l’expulsion manu militari des deux hommes de médias qui préparaient un reportage sur l’économie marocaine, l’obstruction faite au travail journalistique ne pouvait être ignorée par l’association du prix Albert Londres. Pas question de se taire ou de faire montre de la moindre connivence. « Les conditions – précaires – de la liberté de la presse dans le Royaume sont de notoriété publique et le Prix Albert Londres ne comptait certes pas les passer sous silence. Mais cette volonté systématique d’obstruction au travail d’enquête de journalistes courageux et intègres fait preuve d’un irrespect total à l’égard d’un métier et de valeurs que nous défendons. Le Prix Albert Londres ne peut pas laisser planer le doute d’une quelconque indulgence pour des pratiques contraires à notre éthique, encore moins d’une connivence avec des autorités qui ordonnent ou laissent faire. »
Hasard d’une actualité impitoyable, cette décision intervient au moment même où Mostafa El Khalfi a présenté son rapport annuel sur la promotion de la liberté de presse au Maroc en 2014. Le ministre islamiste de la communication y parle notamment du « renforcement de la politique d’ouverture sur les médias étrangers » assurant, main sur le cœur que « le Maroc est un pays ouvert qui n’impose pas de restrictions à la liberté de mouvement des journalistes et correspondants étrangers ».
Prix de l’image pays : une stratégie de communication payante
Et alors que l’association du prix Albert Londres faisait savoir l’annulation au Maroc de son prix et ce pour des raisons liées aux entraves faites à la liberté de presse, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement –encore lui- s’envolait pour Vienne afin de recevoir le « prix de l’image pays 2014 ». Un prix décerné par Media ténor, un institut spécialisé et à la stratégie commerciale forte « qui vient récompenser le pays qui a su acquérir une image médiatique diversifiée, informative et crédible aux yeux des observateurs internationaux ».
La page d’accueil de média ténor est pleine d’enseignement et autorise à relativiser ce « prix de l’image du pays » puisé dans le marketing d’un institut qui élabore des stratégies de communication à des clients –pays, entreprises, ONG- prêts à y mettre le prix. « Depuis sa fondation en 1993, Media Tenor a soutenu le développement de produits industriels innovants. Portés par l’expérience académique et journalistique de l’institut, ces outils de stratégie médiatiques permettent aux clients d’exploiter leurs profils médiatiques mais aussi d’améliorer la communication externe ou la gestion de crise de leurs entreprises et de détecter infailliblement les risques et opportunités de la réputation.
En complément à ses produits spécialisés, Media Tenor offre un savoir-faire sur mesure basé sur une base de données complète de contenus médiatiques. L’approche scientifique et axée sur les résultats permet à ses clients de choisir une communication appropriée dans un monde de plus en plus stimulé mais de moins en moins informé » lit-on dans l’offre de service de cette boîte spécialisée dans le tiercé gagnant « stratégie-média-intelligence ».
2 Comments
Ahmed NAJI
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Affaire des deux journalistes expulsés : Je mens, je transgresse la loi et je me plains !
Que pouvait-il arriver d’autre aux deux journalistes français, qui ont essayé de jouer aux agents OSS117 au Maroc, que de se faire expulser du Maroc ? Jean-Louis Perez et Pierre Chautard ont menti à la police frontière, en se faisant passer, l’un pour un décorateur, l’autre pour un publicitaire. Ils ont également menti à l’entreprise marocaine auprès de laquelle ils ont loué du matériel de tournage, en prétendant vouloir tourner un reportage sur le Salon international de l’édition et du livre, à Casablanca, et de disposer d’une autorisation pour ce faire. Mais à en croire Jean Louis Perez, dans un article publié récemment, mentir et passer outre la législation d’un pays seraient des droits, sans le respect desquels un pays ne saurait prétendre à la démocratie !
Perez reconnaît bien qu’il n’avait pas d’autorisation de tourner au Maroc. Il prétend l’avoir demandée et le ministre marocain de la Communication a affirmé le contraire. Sauf que Perez et ses confrères sont des menteurs, preuves et témoins à l’appui. Il avoue, cependant, qu’il a décidé de tourner son reportage, en enfreignant sciemment la législation marocaine. De toute évidence, personne n’a jamais dû lui expliquer ce qu’est un État de Droit et l’obligation de se plier à la Loi. Il ne cache, d’ailleurs, pas son étonnement que les autorités marocaines aient fait respecter la législation en vigueur, en l’expulsant lui et son équipe du Royaume.
Où vont les médias occidentaux, si même les pays en développement se mettent à leur faire respecter leurs lois ? Comment feront-ils pour continuer à claironner leur vieille rengaine sur l’absence de liberté et de démocratie dans les anciens protectorats et colonies ? Il ne leur reste plus qu’à faire leur travail de journalistes dans le respect des règles… La fin d’un monde, quoi !
Les temps ont même tellement changé qu’il est devenu notoire que ceux à qui les médias occidentaux se plaisent à tendre le micro, pour se faire avancer ce qu’ils ont envie d’entendre, n’ont aucun auditoire auprès de leurs propres compatriotes. Ils n’ont d’existence qu’à travers les subventions, en partie provenant de sources étrangères, et la présence médiatique qui leur est offerte au-delà des frontières. Quand il leur arrive de se risquer, à l’échelle nationale, à quelques sorties médiatiques dégageant de forts relents de principes importés, contraires aux valeurs des Marocains, c’est pour se faire conspuer comme des malpropres sur les réseaux sociaux. Chose que les médias étrangers se gardent bien de préciser. L’avis des peuples est tout simplement tû par ces derniers, faute de pouvoir s’accrocher à l’illusion des « médias aux ordres ». Les réseaux sociaux seraient-ils également « aux ordres » ? C’est que l’argument du « trollisme », non plus, ne fait plus effet.
Le récit que fait Perez de la manière dont lui et son équipe se sont fait démasquer et expulser du Maroc par les services de sécurité est un succulent cumul d’anecdotes qui ne manqueraient pas de plaire aux Marocains. Il dit que lui et son équipe ont été surveillés par lesdits services. Cela veut dire que ces derniers font correctement leur travail, puisqu’il faut bien surveiller des étrangers qui mentent concernant leurs professions et motifs de présence dans le Royaume. Merci aux services de sécurité d’éviter aux Marocains de se faire appeler « Charlie ».
Par respect pour les droits de la société marocaine qui a leur loué le matériel de tournage, « Jean-Louis Perez & Co » ne pourraient-ils pas lui payer les dommages qu’ils lui ont fait subir ? En tout cas, ils ne devraient pas tarder à recevoir la visite d’un huissier de justice, puisque ladite société les a poursuivis en justice, pour obtenir réparation. Payer les dommages causés à autrui peut être considéré par « Jean-Louis Perez & Co » comme étant anti-démocratique et contraire à la liberté de se dérober de ses responsabilités, mais au Maroc, c’est la loi. L’avis de « Jean-Louis Perez & Co » sur la démocratie marocaine, les Marocains s’en moquent royalement.
‘’Le quid des descentes d’organes de la presse sur les berges mauresques’’
C’est émouvant. Il faut être fourbe et menteur pour pouvoir faire son boulot de journaliste dans les anciennes colonies. Pieux mensonges tactiques, par delà toute pudeur éthique ! A pays opaque, mercenaires hautains et glauques ! La bonne moralité et l’hypocrisie ont en pour leur grade. La mission médiatique du snipper journaliste est une guerre larvée dans ces bas-fonds de la démocratie.
Le Prix Albert Londres fait le saut de la CAN et s’éjecte à son tour de nos marécages ! Non de par notre crainte d’Ebola, mais pour avoir éconduit 2 reporters de France-3 qui chassaient hors permis…. Pourquoi ce réveil, prophylactique de notre orgueil somnolent ? Ou de cette susceptibilité des touristes snippers. Une affaire de veulerie, fourbe et sournoise, qui éventrée et ratée, veut présenter en mal les services marocains. Finalement notre sécurité dessert notre bonne réputation auprès de ces snobinards, qui se sont trompés d’avion et d’époque.
Les médias de la métropole nous haïssent. C’est culturel et d’un jaloux politique fossilisé décevant et désuet. Ils n’aiment pas notre façon de nous gouverner, ni notre constitution. Nous manquerions de libertés. Des libertés dont ils profitent, chez eux et ailleurs ! Ils sont malades pour nous. Les tuteurs perpétuels et les parrains invétérés, veulent garder leurs biberons dans les bouches de leurs mioches Marocains. Et c’est pour eux, d’un intolérable calvaire. Et notre droit de regard, celui de les ‘’exfiltrer’’ pour fautes à notre égard et tromperies professionnelles devant notre législation ne leur passent pas ! Un os de travers qui leur fait occlusion ! Le Khalfi du PJD ne se laisse pas dicter son bon droit. Les gens du Prix sont fâchés, offusqués devant cette insanité irrespectueuse des bougnoules! Eux qui voulaient , qui daignaient primer le Ministre à Tanger…
En voici un aspect. Pour notre part, malgré nos libertés de pays indépendant, comment osons-nous éconduire aussi vertement ‘’des persona non grata, de la race supérieure’’. Et ce, sans souffrir une autre année de privations, de silence punitifs ? Alors que les froids n’ont pas totalement dégelé malgré le soleil fébrériste, voilà qu’on recommence à fâcher la haute presse. Une insolence de la part de cette mégère de concubine que nous sommes ! Auraient-ils, alors définitivement perdu les rênes de leur mule ? ‘’Nahnou’’ ! Cette métisse à tout faire commence à donner des senteurs d’aisselles. Et de notre part, nous sommes devenus des sadomasochistes. Nous aimons que notre Maître nous fasse souffrir, avant de savourer et de conclure. La taloche promise avec le septième ciel : syndrome de Stockholm, oblige !
Déclaration et remarque. D’aucuns penseront que les autorisations auprès du ministère concerné devaient suffire : ‘’au travail d’enquête de journalistes courageux et intègres’’, qu’ils soient de la presse ou de la télé…Ou du moins à leurs tentatives d’obtention de celles-ci !
Autrement dit. Notre pauvre pays ne serait encore et toujours qu’un bordel où s’étale et se pâme une courtisane attitrée, une péripatéticienne asservie aux zoïdes et zigotos de son ancien maître et protecteur. Il leur suffit d’arborer de cette douce identité, franche ou louche, d’un stylo passéiste ou d’une caméra de zyeuteurs de fonction !
Braconniers, mercenaires délateurs ou épieurs en faction, chevaliers en mal de croisades, tourniquets des moulins à vent des droits humains en pays sarrazin et mauresque ? Des gens passionnés par l’aventure, certes, mais pas toujours animés de vertus amicales…La gentillesse machiavélique est pourtant vendable là-aussi ! Malintentionnés, des experts es-médias de caniveaux, s’ingénient à chercher noise !
A déterrer des chiottes fossiles les dents qui puent. Bien sûr on ne fait plus de cinéma autour du folklore, c’est dépassé et ça ne contrainte nulle victime-acheteur à leurs silences complices ultérieurs ! Que cherchent-ils à chaque fois qu’ils débarquent sur nos sables et nos eaux ? A nous les contester et les traduire en pétrole ! A faire joujou avec les DDH ou la géostratégie ? A confondre les décideurs politiques pour leur courber le dos et leur faire payer leurs éternuements et quelques toux ?
La diatribe, la critique et la caricature excellent ailleurs, avec permissivité et perversion ! Le respect est nuisible et hors service dans ce genre d’affaires ! Mornes platitudes ou torves affaires ? Asepsie, éthique, déontologie ? Ça, c’est pour chez eux. Ici, ce sont des paires de fesses acquises aux coups de fouets des fils du Maistre ! Ils raffolent, les cochons, pour ces odeurs de sang jeune et rouge, qui leur font recevoir des ruades hors pairs. A gicler des stertors dans leurs narines de fêtards attardés !
Je parle des xéno journalistes. Alors ces nouveaux évangélistes de la presse, troubadours de la luxure politicienne, les conquistadores en mal de royaume, noir, inca ou millénaire, raclent les trottoirs et les chiottes. Ils agissent comme des snipers pernicieux et pervers, exploitant la confiance naturelle des gens, la complaisance ou la passivité des services, pour racler dans les fissures. Ils cherchent un numéro gagnant pour s’illustrer et optimiser leurs affaires. Et ça gratte aux sangs jusqu’à la stercoreuse luxure.
Au pire, à taquiner, à titiller, à aimer tacler et faire râler, en défiant les lois des canaques ! Narguer du haut de leurs étiquettes la mahkhzénerie administrative est devenu un jeu. Ils aiment la troubler et jouer avec le feu, alors que nous sommes ici mêmes, leur garde-fous, leurs remparts, leurs vigiles protecteurs, face au terrorisme. Et voilà nos visiteurs qui devenir des agents pourchassés, des victimes persécutées superbes, dans leur noble tâche, reconnues à l’internationale pour leurs prodigieux martyres. Et voilà, une cérémonie qui se détache encore du Maroc.
Pour les franchouillards de la F-3, c’est un état de grâce. C’est un label de reconnaissance, un statut à exhiber en sensationnel mérite, obtenu en jouant la victime de service, au pays de Marrakech ! Troublantes sont l’ouverture et l’hospitalité bénévoles inconditionnelles réservées à nos touristes informels et désin-formateurs ! Réformateur, ou révolutionnaires et subversifs ? Vivement le visa !
En confidence à vous les scribes explorateurs. Oui, nous faisons des gaffes, des choses irrégulières, discutables, nous avons des choses immatures, des gaps à reprendre. Et puis, chez vous, c’est toujours au plus que parfait des OK ? Dites, sans honte !
Et de plus, de quoi que je me mêle ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 23 Février 2015