PAR NEGLIGENCE…ILS ONT HATE LA MORT DE MA SOEUR
PAR NEGLIGENCE…
ILS ONT HÂTE LA MORT DE MA SOEUR
Ma sœur est morte. Que Dieu l’ait en sa miséricorde. Et alors? me diriez-vous, la mort est une fin fatale. Tout change quand la question est examinée sous l’angle de la science et plus précisément de la médecine et les énormes progrès qu’elle réalisés. Elle est morte parce que deux docteurs en médecine et de surcroit spécialistes, chacun en leur discipline, très en vue sur la place publique Oujdie, ont commis, probablement par négligence, l’erreur de ne pas faire le bon diagnostic. Ma sœur a été emportée par un cancer cérébral, que ni l’un, un radiologue, ni l’autre un neurologue, n’ont pu voir sur le scanner, que le premier a prescrit au mois de février 2013 et le second a réalisé. Celui-ci a conclu son compte rendu en affirmant que rien d’anormal n’est à signaler au niveau de son cerveau, le neurologue l’a suivi dans ses conclusions sans le moindre souci de vérifier, en dépit de sa responsabilité de premier degré du diagnostic qu’il a prononcé. Cette conclusion a été faite assurément à la hâte, pour des raisons que chacun de nous peut imaginer en fonction de son expérience et les rapports qui prévalent entre patient et médecin à Oujda et au Maroc en général, puisque l’un comme l’autre, ils sont passés à côté de la maladie qui venait de se déclarer dans la tête de ma sœur. En définitive, le neurologue a conclu d’une manière péremptoire à une situation d’épilepsie. Et pourtant, aucun neurologue ne doit ignorer que la crise d’épilepsie est l’un des symptômes évidents qui pourrait alerter de l’existence d’une tumeur cérébrale et conduire à un examen approfondi de la situation du malade. S’il l’ignorait, un simple tour sur la toile aurait pu le lui apprendre amplement et en détails.
Neuf longs mois étaient passés, sans que le neurologue susdit ne réagisse, autrement que par un automatisme coupable, car il ignora tous les appels que la famille lui lançait pour qu’il revoie sa décision, notamment par la prescription d’un nouveau examen radiologique (scanner ou IRM), car la situation de la malade s’empirait et de nouveaux symptômes qui contredisaient la certitude du spécialiste se renforçaient chaque jour un peu plus. Elle se plaignait de douleurs à la jambe et au bras et à la main gauches; son caractère se modifiait, son comportement aussi. Le médecin spécialiste soutint mordicus sa première décision et continuait à prescrire, à chaque visite périodique du gardénal, un médicament contre les crises d’épilepsie.
Il a fallu que le pire arrive pour que la famille perde complètement confiance en notre neurologue; en effet, la malade devint hémiplégique. Et après avoir perdu neuf précieux mois, elle décide, enfin, de passer outre ses conclusions. Ce fut un autre radiologue qui découvrit l’ampleur des dégâts causés dans le cerveau par la tumeur. Tous les efforts accomplis, par des médecins hautement compétents, suite à cette découverte catastrophique ne furent d’aucun secours et moins d’un mois et demi après, ma sœur a rejoint sa dernière demeure. J’en veux terriblement à ces deux médecins qui, je ne sais si c’est par négligence ou par incompétence ou encore par mépris ou par les trois, ont hâté la mort de ma sœur. Mon ressentiment à leur endroit ne s’éteindra que le jour où j’aurai découvert et mis à nu la vérité. Je ne ménagerai aucun effort, aucun moyen pour arriver à cette fin. Ma sœur est morte, ce fut la volonté de Dieu, mais la vérité j’envisage son établissement pour l’intérêt de tous et toutes les malades et de tous ceux et toutes celles que le hasard et la mauvaise chance auront conduit pour les mêmes raisons que ma sœur chez ces médecins dont je dévoilerais les identités le moment opportun. Mon but n’est pas de jeter, injustement, le discrédit sur les personnes que je mets en cause et encore moins de me réjouir de leur punition éventuelle et quoiqu’on dise ou on pense de ce que j’avance, les faits sont là et je suis en mesure de les prouver; sans leur erreur la défunte aurait vécu plus longtemps. Aucune justice ne pourra être établie tant que la vérité est sacrifiée sur l’autel de la fatalité et de la résignation absurde.
ABDOUNI AHMED
OUJDA, le 15 janvier 2015.
7 Comments
Juste pour compléter, le code de déontologie stipule ceci: »ART. 30. – Le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec la plus grande attention, sans compter avec le temps que lui coûte ce travail et, s’il y a lieu, en s’aidant ou se faisant aider dans toute la mesure du possible des conseils les plus éclairés et des méthodes scientifiques les plus appropriées ».
Rahimaha allah.allah yomhil wa la yohmil
Source : link to m.oujdacity.net
Que le bon dieu t’aide dans tes démarches pour établir la vérité et la dévoiler à l’opinion publique, tout avec les identités des médecins concernés. Nous sommes dans l’attente
Nous avons pris la fâcheuse habitude de penser que plus on paie chère, plus on est bien soigné, or c’est faux. Notre système de santé se porte très mal. Mais c’est un système qui protège bien ses maux : Combien de plaintes qui concernent les médecins sont-elles arrivées jusqu’aux tribunaux ? Et combien de victimes de préjudices médicaux peuvent-elles s’exprimer, porter plainte et engager un avocat ? Bien peu j’en ai peur. Je vous souhaite monsieur beaucoup de courage , par votre persévérance vous allez certainement rendre service à la société. Puisse Dieu accueillir la défunte en sa sainte miséricorde.
Donner la permission d exercer la médecine sous toutes ses formes à n importe qui comme ces femmes dentistes qui pratiquent la chirurgie dentaire alors qu’elles ne sont même pas capables d extraire une de sagesse sans faire de dégâts est la pire des choses du ministère. En France, le médecin n a pas le droit à l erreur ni même a la bavure sous peine de ne plus exercer la médecine.
L’amalgame délibéré est une des pratiques des lobbies quand ils voient que leurs intérêts illégitimes sont menacés. Tout le monde sait que même si des non médecins ouvrent des cliniques, ce serait bel et bien des médecins qui feraient le métier et en seraient responsables. Pour le bon dieu alors, cessons de dire et propager « n’importe quoi »
Tant mieux si la loi étendant la possibilité d’investir dans le secteur de la santé aux investisseurs n’appartenant pas aux cadres de la santé a été définitivement adoptée. C’est un monopole abusif de moins dans ce pays miné par les rentes de situation injustifiée de toutes sortes.