Le Maroc connait depuis plus de dix ans un développement remarquable au niveau des droits de l’homme, de l’économie et de l’industrie. Cela dit nous nous rendons toujours compte de la nécessité de la conscience du peuple vis à vis du changement et de ses exigences. L’évolution des mentalités, des visions, de la culture et de l’art. Tout a changé et le peuple marocain se retrouve toujours entouré d’idées archaïques, de culture manquant l’art de vivre, d’une absence de conscience dans tous les sens. Un retard et une anadaptation au développement qui ne peut être omise. Nous sommes dans une période où les projets socio-économiques et d’infrasctructure sont au coeur du changement. Nos villes s’embellissent par de nouvelles infrastructures, le commerce se professionnalise de plus en plus et le secteur social participe d’avantage au développement local de chaque région. Cela dit, la faille existe toujours, une faille au niveau de l’éducation, de la conscience et de la citoyenneté. Un analphabétisme qui est toujours en hausse, un système scolaire qui n’est pas encore considéré comme une priorité nationale, une ignorance totale des droits de l’homme et une idée controversée de la citoyenneté. Un peuple ignorant et inconscient ne peut s’adapter avec l’évolution et le changement que connait notre pays. Cette négligence et insoucience de la part des responsables ne mènera notre pays que dans une crise sans précédent et nous serons alors dans l’incapacité de gérer l’ampleur des dégâts. Un Roi vaillant et conscient de la situation dans laquelle se retrouve son peuple n’a pu s’empêcher de citer dans son discours du 20 Août  2014, le déséquilibre dans lequel vit notre pays et de la nécessité de réagir pour mieux gérer cette situation aquablante qui ne cesse de se développer.