Un mois pour nous remettre en cause ou pour plonger dans l’insouciance
De nos jours, la pratique de l’islam est devenue un combat quotidien. La société est de plus en plus attachée aux plaisirs de la vie, et à l’acquisition des biens au détriment de ses moyens dérisoires. Les familles, les jeunes et les moins jeunes, tous ont un seul but, c’est celui d’avoir les moyens pour pouvoir vivre sereinement. Cela dit les moyens qu’on veut avoir dépassent largement leur vrai sens. On veut non seulement avoir une vie décente mais on cherche aussi à améliorer le niveau de vie par des violations de la loi, par la vente et l’exploitation des biens, en passant par la corruption et par n’importe quel moyen qui peut permettre d’avoir ce qu’on veut sans le moindre effort. On ne se soucie plus des problèmes sociaux qui nous entourent et qui prennent de l’ampleur chaque année. On pense qu’à soi même et on ne veut la réussite et la richesse que pour soi même. Une monté de l’égoïsme et de l’indifférence vis à vis de la cause sociale et une négligence totale de la religion et de ses pratiques.
Une fois par an, un mois sur les douze mois, Dieu le très miséricordieux nous accorde une chance pour se remettre en cause et pour se rapprocher de lui pour demander le pardon et la miséricorde pour tous les pêchés que nous avons commis les onze mois passés. Un mois tout entier, rien que pour nous, une générosité de notre Dieu qui doit être bien prise en considération. Trente jours de jeûne, de prière, de lecture du Coran. Tout cela, pour que nous ne sombrions pas dans les plaisirs de la vie, pour que nous comprenions enfin que le vrai bonheur est la paix intérieure et pour renaître notre conscience face à tous ce qui nous entourent comme inégalité, injustice et insouciance.
Cependant, tout ce qu’on vit aujourd’hui nous fait comprendre que la majorité des musulmans manquent de culture au niveau de la pratique de la religion dans tous ses sens. On prie sans savoir pourquoi on prie, on jeûne sans savoir comment on jeûne, on lit les versets sans savoir quel est notre devoir vis à vis du Saint Coran. Cette insouciance de comprendre et d’appliquer la religion nous a fait tomber dans un piège, un trou noir, un brouillard sans repère. On ne sait plus si on a la force et la volonté de combattre toutes ces idées confuses et toutes ces personnes affamées par le pouvoir et par l’argent.
Notre devoir comme responsable de demain est de sensibiliser au maximum les citoyens de la chance qu’ils ont d’être musulmans, de les motiver et de les rassurer que tout est possible quand on croit en Dieu et quand on a la même cause pour laquelle on doit combattre tous ensemble pour pouvoir vivre sereinement et aider l’autrui précaire à sortir du cocon de la pauvreté, car on ne peut demander l’union des arabes, alors que dans un même pays on plonge dans l’égoïsme total.
1 Comment
Si j’ai bien compris,la route Oujda.- Medine ce n’st pas pour demain.
Ni après demain.
Oujda-Medine sans visa,comme chez D’AUTRES . A Chenguen.